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Vidéo Euro : "Ne cherchons pas de bouc-émissaire, réformons la France" Jean-Claude Trichet

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Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" jeudi 12 janvier, Jean-Claude Trichet, ancien président de la banque centrale européenne (BCE) tire le bilan de l’euro, quinze ans après la création de la monnaie.
Euro : "Ne cherchons pas de bouc-émissaire, réformons la France" Jean-Claude Trichet Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" jeudi 12 janvier, Jean-Claude Trichet, ancien président de la banque centrale européenne (BCE) tire le bilan de l’euro, quinze ans après la création de la monnaie. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Maurine Bajac
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Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" jeudi 12 janvier, Jean-Claude Trichet, ancien président de la banque centrale européenne (BCE) tire le bilan de l’euro, quinze ans après la création de la monnaie.

"Notre pays a des problèmes évidents, principalement concentrés sur le chômage, celui des jeunes particulièrement. Et on peut notamment expliquer cela par des dépenses publiques trop importantes par rapport à notre PIB » c’est Jean-Claude Trichet, ancien président de la banque centrale européenne (BCE), qui l’affirme jeudi 12 janvier dans ":L’éco".

Il poursuit : "Il faut réduire les dépenses publiques en fonction du PIB. Ce qu’on appelle l’austérité pour moi c’est la bonne gestion. Les allemands ont pratiqués une bonne gestion sur une durée longue depuis la création de l’euro. Ils ont eu des tas de problèmes liés à la réunification, aujourd'hui ils ont le plein emploi. Et parce qu’ils l’ont, les gens sont dans une situation qu’ils ne considèrent pas mauvaise.»

« L’euro est un succès »

En réponse à la Question qui fâche concernant l’échec de la monnaie de la zone euro, Jean-Claude Trichet riposte: "l’euro a prouvé une capacité de résilience dans la crise financière la plus grave depuis la seconde guerre mondiale. Bien entendu il y a encore beaucoup à faire : renforcer la légitimité démocratique, donner plus de pouvoir au Parlement européen et créer un ministre des finances de la zone euro. Mais encore une fois l’euro est un succès ! Ne cherchons pas de bouc-émissaire : réformons en France."

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Jean-Claude Trichet a choisi Vertiges de l’amour, d’Alain Bashung. Il justifie ce choix : " je trouve que l’esprit du temps était remarquablement bien capté. C’est aussi pour le grand poète derrière ces mots : Boris Bergman."


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