Désertification des centres-villes : quand des particuliers reprennent une boutique à l'essai
Face à la désertification des centres-villes, des initiatives sont mises en place. Une fédération propose notamment à des particuliers de reprendre des boutiques à l'essai.
Noyon, petite ville de l'Oise, compte 14 000 habitants. Dans la rue commerçante, certaines devantures restent désespérément vides, faute de repreneurs. Mais un magasin fait exception. Sur la vitrine, il est proposé de devenir commerçant à l'essai pendant six mois. Isabelle Termisien vient juste de récupérer les clés de ce local. Secrétaire médicale pendant quinze ans, elle a décidé de franchir le pas et d'ouvrir une maroquinerie.
Un accompagnement réel
La Fédération des boutiques à l'essai lui apporte son aide. Elle comprend des commerçants, des assureurs et des banquiers. Tous lui trouvent des solutions pour se lancer dans l'aventure. "Par exemple, l'assurance est gratuite pendant six mois. Ça, c'est quand même intéressant. Le loyer n'est pas cher, on n’a pas de fonds de commerce à acheter, on ne paie qu'un loyer", explique-t-elle. Sa candidature a été examinée sur des critères objectifs par les professionnels bénévoles de la fédération comme devant un jury.
Ici, comme dans de nombreuses agglomérations en France, on assiste à une désertification du centre-ville au profit des grands centres commerciaux. En moyenne, un magasin sur dix reste inoccupé. Accompagner ces nouveaux commerçants permet de redynamiser le centre-ville.
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