Ce qui augmente et ce qui baisse le 1er avril
C'est traditionnellement l'occasion de revoir à la hausse un certain nombre de prestations sociales.
Allocations, minimum vieillesse, retraites... Un certain nombre de prestations sociales sont revues à la hausse le 1er avril. Mais cette année, l'augmentation devrait être modérée. Deux explications : l'inflation limitée à 1,2% et les négociations sur les retraites complémentaires au cours desquelles les syndicats ont accepté une désindexation temporaire. Francetv info vous résume les principaux changements.
Les retraites augmentent de 1,3%
A partir de lundi, les pensions de retraite du régime général sont revalorisées de 1,3%. Mais elles ne le seront que partiellement en fonction de l'inflation à cause de l'accord paritaire du 13 mars sur les retraites complémentaires. Ainsi, comptez +0,5% pour les cadres du privé (Agirc) et +0,8% pour les salariés du privé (Arrco), précise France info.
Le minimum vieillesse en hausse
Comme les pensions de retraite, l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) doit augmenter de 1,3%. Europe 1 indique que c'est la première fois depuis cinq ans que l'Aspa ne bénéficie pas d'un coup de pouce supplémentaire. En effet, en 2012, elle avait progressé de 4,7%, contre 2,1% pour les retraites.
Les allocation familiales sont revalorisées
Les prestations familiales, c'est-à-dire l'allocation de rentrée scolaire (ARS), la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje), l'allocation aux adultes handicapés et d'autres, sont en hausse, de 1,2%, en rapport avec l'inflation.
Le prix du gaz diminue
C'est sa plus forte baisse depuis le début de l'année : le prix du gaz se contracte de 0,6%. Une réduction qui s'explique par la nouvelle méthode appliquée en février pour calculer ce tarif. Cette baisse survient après une première de 0,5% en février, qui avait mis fin à deux ans de hausse, et une autre baisse de 0,3% au 1er mars.
L'interruption volontaire de grossesse remboursée à 100%
C'était une promesse de campagne de François Hollande. L'avortement est totalement pris en charge par la Sécurité sociale depuis le 31 mars. Jusqu'à présent, les mineures pouvaient bénéficier de l'IVG gratuitement, mais l'interruption volontaire de grossesse n'était remboursée qu'à hauteur de 70% pour les personnes majeures. Actuellement, un avortement coûte entre 200 et 450 euros, selon la méthode (médicament ou intervention chirurgicale) et selon le lieu (hôpital ou cabinet médical).
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