Gouvernement de Michel Barnier : avion, voitures… le retour du "pollueur-payeur"

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Gouvernement de Michel Barnier : avion, voitures… le retour du "pollueur-payeur"
Gouvernement de Michel Barnier : avion, voitures… le retour du "pollueur-payeur" Gouvernement de Michel Barnier : avion, voitures… le retour du "pollueur-payeur" (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Frédéric, L. Gublin, S. Lanson, S. Giaume, E. Delagneau, M. Weil
France Télévisions
France 2
Le principe du pollueur-payeur a l’avantage de servir les deux priorités de Michel Barnier, l’environnement et la lutte contre le déficit public. Le gouvernement envisage d’élargir le malus pour les véhicules les plus polluants et de tripler la taxe sur les billets d’avion.

Faire payer plus ceux qui polluent le plus : l’idée semble séduire le gouvernement, à la recherche de fonds. Les voitures neuves seraient en première ligne. Le malus sur les émissions de CO2, qui touche aujourd’hui les véhicules les plus polluants, pourrait être étendu à des modèles moins émetteurs, et même à presque toutes les voitures thermiques. L’objectif est de récolter 315 millions d’euros.

Dans les airs, Bercy envisagerait de récolter un milliard d’euros supplémentaires. "Il faut que nous puissions financer [la] décarbonation", rappelle Pascal de Izaguirre, le président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers.

Une bonne mesure pour les associations environnementales

Pour les associations environnementales, faire payer les pollueurs est une bonne mesure, qui permet à la fois de "décourager des pratiques particulièrement polluantes" et en même temps de "générer des recettes pour encourager d’autres pratiques plus écologiques", souligne Alexis Cailloux, spécialiste transport chez Réseau Action Climat. Les détails devraient être connus lors de la présentation du projet de loi de finances, le 10 octobre prochain.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.