Crise sanitaire : le Sénat vote le budget rectifié, avec des coups de pouce supplémentaires
Ce budget, déjà voté par l'Assemblée nationale, a été gonflé de près de 20 milliards d'euros en réponse à la crise sanitaire.
Le Sénat a adopté jeudi 1er juillet en première lecture, avec quelques coups de pouce supplémentaires, le premier budget rectifié pour 2021. Ce dernier a été gonflé de près de 20 milliards d'euro par le gouvernement pour compléter les aides d'urgence et accompagner la sortie de crise due au Covid-19.
Le texte, approuvé par l'Assemblée nationale début juin, rallonge de 15,5 milliards d'euros les aides d'urgence à destination des entreprises et leurs salariés. Sur les 15,5 milliards d'euros, 6,4 milliards sont programmés pour le maintien de l'activité partielle, 3,4 milliards pour le fonds de solidarité et 4 milliards iront à la compensation d'exonérations de cotisations sociales. A ces dépenses, s'ajoutent 1,4 milliard d'euros pour financer plusieurs annonces récentes, comme le maintien des places d'hébergement d'urgence et les indemnisations d'agriculteurs.
Une aide pour les discothèques
Le Sénat, a majorité de droite, a également adopté un amendement du gouvernement ouvrant 43,3 millions d'euros supplémentaires en autorisations d'engagement et 15 millions d'euros en crédits de paiement pour renforcer l'aide de l'Etat aux collectivités des Alpes-Maritimes touchées par la tempête Alex.
A l'initiative de son rapporteur général Jean-François Husson (Les Républicains), le Sénat a en outre voté une série de nouvelles dispositions, contre l'avis du gouvernement: mesures fiscales temporaires pour les entreprises. Celles-ci incluent une aide au paiement des cotisations pour les discothèques ou encore un report au 1er janvier 2023 de la hausse des tarifs du gazole non routier.
Le Sénat a également voté une série de coups de pouce portés par différents groupes politiques, en faveur notamment des agriculteurs victimes du gel ou pour la protection des victimes de violences familiales. Députés et sénateurs tenteront dès lundi de se mettre d'accord sur un texte commun. En cas d'échec, l'Assemblée nationale aura le dernier mot.
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