Les Autolib' rentrent au garage

Au moment de son lancement en 2011 à Paris, Autolib' apparaissait comme une révolution. Une première mondiale inaugurée en grande pompe par l'industriel Vincent Bolloré et le maire de la capitale à l'époque, Bertrand Delanoë. Un service de véhicules 100% électriques qui perd cependant énormément d'argent. En 2017, son déficit s'élevait à près de 210 millions d'euros. La concurrence des VTC a en outre provoqué une chute très nette du nombre d'abonnés. Les nombreuses dégradations observées sur les véhicules n'ont pas non plus contribué à la pérennité du service.

Les grands constructeurs automobiles sur le marché ?

Les 98 communes qui utilisent Autolib' pourraient ainsi résilier leur contrat avec le groupe Bolloré dès le jeudi 21 juin, au grand malheur de celles et ceux qui utilisent ces voitures quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail. Des constructeurs automobiles comme Renault ou Peugeot-Citroën semblent particulièrement intéressés par ce créneau à prendre.