Prix du carburant : les transporteurs face à la flambée des prix
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La guerre et les sanctions économiques contre la Russie provoquent des tensions sur l'approvisionnement en matières premières. Le baril de pétrole par exemple, a dépassé mercredi 2 mars la barre des 110 dollars, du jamais-vu depuis août 2014. La situation devient intenable pour les entreprises de transport.
Remplir les réservoirs des autocars devient un luxe pour une société marseillaise de transports. Dans les bureaux, les dirigeants font les comptes, impuissants face au constat des prix du carburant : "Ça n’arrête pas de monter tous les jours". "Chaque semaine, nous commandons et consommons 60 000 litres de gazole. D’une semaine à l’autre, ça représente une hausse de 3 000 euros", déclare Terence Vidal, chef de site Azur Évasion. L’entreprise pourrait augmenter ses tarifs, mais craint que cela ait une mauvaise répercussion sur les réservations.
"On n’a pas les moyens pour supporter"
Dans l’Essonne, un transporteur de produits dangereux achète un million de litres de carburant par mois. Il répercute la hausse sur ses clients. "Il n’y a pas d’autres solutions, de toute manière nous, on ne pourrait pas le supporter, on n’a pas les moyens pour supporter une telle hausse du carburant", assure Philippe Prémat, dirigeant des Transports Prémat. Sur ses 500 camions, une partie roule également au gaz, mais là aussi, le prix a explosé : +300 %. Résultat : ils sont à l’arrêt.
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