"Gilets jaunes" : recul de la mobilisation
Près de 66 000 personnes se sont mobilisées partout en France pour l'acte V des "gilets jaunes" samedi 15 décembre. C'est près de deux fois moins que la semaine précédente. Tour d'horizon en régions, où des manifestations ont été émaillées d'incidents.
Un drapeau tricolore dans la nuit de Bordeaux (Gironde). C'est la ville la plus mobilisée de France ce samedi 15 décembre pour l'acte V des "gilets jaunes", avec 4 500 manifestants, autant que samedi dernier. Le calme est revenu, mais en fin d'après-midi, "gilets jaunes" et policiers se sont affrontés durant plus d'une heure. Bilan : 27 interpellations et six policiers légèrement blessés. En Bretagne, la mobilisation a faibli. Sur ce rond-point de Rennes (Ile-et-Vilaine), on tente une explication. "Trop de gens ont cru à la bonne action de M. Macron, j'ai un doute moi", explique un "gilet jaune".
La colère reste vive
À Montpellier (Hérault), ils étaient des centaines à défiler calmement. Ici comme ailleurs, les lettres RIC s'affichent sur les banderoles. RIC, pour Référendum d'Initiative Citoyenne, l'une des revendications des "gilets jaunes". À Saint-Etienne (Loire), un millier de personnes ont bravé l'interdiction du maire à manifester, avec quelques heurts à la clé. À Marseille (Bouches-du-Rhône), mêmes slogans que la semaine dernière. Mais la foule est moins importante, même si la colère reste vive. Ici, on pense déjà à la suite. Selon le ministère de l'Intérieur, 66 000 personnes ont défilé dans tout le pays : moitié moins que samedi dernier.
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