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"Gilets jaunes" : l'Élysée redoute une "très grande violence"

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"Gilets jaunes" : l'Élysée redoute une "très grande violence"
"Gilets jaunes" : l'Élysée redoute une "très grande violence" "Gilets jaunes" : l'Élysée redoute une "très grande violence" (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Les autorités redoutent que le scénario de chaos de samedi 1er décembre se renouvelle. La préfecture de police demande à tous les commerçants des quartiers concernés de fermer leurs portes.

Cinq jours après la manifestation de samedi 1er décembre à Paris, les stigmates des violences sont toujours bien visibles avenue Kleber. Mais loin de tourner la page, le quartier s'inquiète d'un rassemblement à haut risque samedi 8 décembre. Georges Badwan, un cordonnier dont la boutique a été saccagée lors de la manifestation a décidé d'embaucher deux maîtres chiens devant sa porte. "On va être devant le magasin pour défendre notre bien", explique-t-il. Une sandwicherie du quartier, elle, restera fermée par mesure de précaution. Une des employées a vécu les scènes de violence cloîtrée dans son appartement et depuis, son fils de 9 ans, peine à trouver le sommeil. 

"Nous sommes très inquiets de ce qu'il peut se passer"

Selon le ministère de l'Intérieur, plusieurs appels à des rassemblements violents circulent sur les réseaux sociaux et la police craint de nouveaux affrontements. "Il y a une spirale de la violence qui tend vers une radicalisation d'une partie des 'gilets jaunes' notamment, mais aussi de casseurs professionnels", estime Patrice Ribeiro, secrétaire général Synergie Officiers. "Compte tenu des armes que nous avons pu recueillir notamment des hachettes, des haches, des projectiles qui sont faits pour blesser ou tuer, nous sommes très inquiets de ce qu'il peut se passer", poursuit-il. À Villeneuve-d'Ascq (Nord), des "gilets jaunes "ont vu passer les appels aux rassemblements parfois violents qui circulent sur internet. Ils ne souhaitent pas le recours à la violence, mais certains la comprennent. Dans l'Oise, des "gilets jaunes" mettent en cause le gouvernement qui a tardé à réagir. 

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