Mémoire d'écran : retour sur l'âge d'or du diesel
Le diesel a connu un âge d'or en France il y a quarante ans, mais aujourd'hui, plus personne n'en veut. Le diesel, entre grandeur et décadence, est le sujet de "Mémoire d'écran" de mercredi 14 novembre.
Le diesel et les Français, c'est une histoire d'amour unique au monde qui a duré presque quarante ans. Pour comprendre cette spécificité, il faut remonter aux années 1960. Le général de Gaulle fait le choix du nucléaire. La France se convertit alors au tout électricité. Mais que faire des excédents de fioul contenus dans les raffineries ? La réponse est simple : du diesel. Après les chocs pétroliers, le diesel, très peu taxé, a un avantage majeur, son prix. Mais le marché ne décolle pas tout de suite, car le diesel a mauvaise réputation. A l'époque, seulement les routiers et les taxis l'utilisent.
On pensait que le diesel ne polluait pas
Les nouveaux modèles de véhicules diesel deviennent plus silencieux et plaisent aux consommateurs. En 1980, on pense même que les véhicules diesel sont moins polluants que ceux roulant à l'essence. Ils représentent alors 10% du parc automobile français. Mais trois ans plus tard, des scientifiques tiraient déjà la sonnette d'alarme quant à la dangerosité des particules émises par ces moteurs. Aujourd'hui, les Français achètent moins de diesel que d'essence. Avec les récentes taxes sur les carburants, le diesel perd son premier atout, qui était son prix.
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