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Morbihan : la Fonderie de Bretagne, mise en vente par Renault, bloquée pour le troisième jour consécutif

Les salariés de l'usine de Caudan demandent leur maintien au sein du groupe Renault.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La blocage mis en place par les salariés de la Fonderie de Bretagne, le 28 avril 2021 à Caudan (Morbihan). (MAXPPP)

"Il n'y a aucune avancée, on est au point mort, donc on continue". Les salariés de la Fonderie de Bretagne entament jeudi 29 avril le troisième jour de blocage de leur usine de Caudan (Morbihan) pour demander leur maintien au sein du groupe Renault, qui a annoncé la cession du site.

"On demande toujours une discussion avec l'Etat et le groupe Renault sur l'avenir de Fonderie de Bretagne. On veut rester dans le groupe Renault et récupérer nos volumes de production", a expliqué  Maël Le Goff, responsable CGT du site. D'après son décompte, une centaine de salariés étaient présents sur le site jeudi matin sur les 350 que compte l'usine.

Les salariés pointent du doigt une erreur stratégique de Renault

Installée à Caudan, près de Lorient, depuis 1965, la Fonderie de Bretagne fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesse. Héritière des Forges d'Hennebont, la Fonderie de Bretagne a employé jusqu'à 1 600 salariés dans les années 1980.

Le site fait l'objet de rumeurs de fermeture depuis le printemps 2020. A l'été dernier, le constructeur automobile a demandé une revue stratégique qui a conclu que l'usine devait diversifier ses activités et poursuivre la réduction de ses coûts de production. Le 11 mars, le groupe a annoncé la mise en vente de l'usine afin de "pérenniser les activités et les emplois".

Les salariés soulignent pour leur part que Renault a délocalisé une partie de leur production vers la Turquie, le Portugal et l'Espagne, plombant ainsi la rentabilité du site de Caudan.

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