Morbihan : le blocage d'une fonderie mise en vente par Renault a repris mercredi
Ils demandent leur maintien au sein du groupe. Renault avait condamné le blocage, et assure chercher un repreneur.
La mobilisation a repris. Des salariés de la Fonderie de Bretagne, mise en vente par Renault, ont poursuivi mercredi 28 avril le blocage l'usine de Caudan (Morbihan) entamé la veille pour demander leur maintien au sein du groupe automobile. Plusieurs membres de la direction avaient été retenus sur le site avant de quitter les lieux aux alentours de 22h30. Une trentaine de salariés ont poursuivi le blocage du site durant la nuit.
Quelques heures plus tôt, la direction de Renault avait condamné le blocage de l'usine et appelé à un "retour au calme immédiat".
"Il n'y a jamais eu de séquestration"
Pour le secrétaire général CGT de l'usine Maël Le Goff, joint par franceinfo, les membres de la direction n'étaient pas soumis à la moindre "séquestration" : "Ils pouvaient sortir quand ils voulaient, il n'y a jamais eu de séquestration. Nous, ce qu'on voulait c'était discuter avec eux. Mais au bout d'un moment ça ne sert à rien de parler avec des gens qui n'ont pas envie de parler, donc ils sont tous partis hier soir". "La balle est dans le camp de Renault maintenant, c'est à eux de voir s'ils ont envie de discuter ou pas de l'avenir de Fonderie de Bretagne", a poursuivi le syndicaliste.
Le constructeur automobile avait annoncé le 11 mars son intention de se séparer du site, qui emploie 350 salariés, afin selon lui de "pérenniser les activités et les emplois". Contactée par l'AFP, la préfecture n'a pas donné suite. Dans son communiqué, Renault affirme que "la recherche d'un repreneur suit actuellement son cours".
Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesses.
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