Interpellé lundi 19 novembre dernier à Tokyo (Japon), le directeur de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Carlos Ghosn nie toujours les faits de dissimulation de revenus qui lui sont reprochés. Le journaliste de France 2 à Tokyo, Arnauld Miguet, annonce dix jours supplémentaires de garde à vue pour Carlos Ghosn qui passe sa douzième nuit dans sa cellule à l'isolement. "Lundi 10 décembre, aux termes de ces 23 jours de garde à vue, plusieurs solutions : une libération ou une inculpation, et éventuellement de nouvelles gardes à vue", décrypte le journaliste.Des interrogatoires de neuf heuresEn effet, la justice nippone enquête sur des malversations présumées pour une période allant de 2010 à 2015, "mais de nouvelles investigations pourraient être lancées sur d'autres années, voire sur d'autres motifs, ce qui entraînerait de nouvelles gardes à vue dans les mêmes conditions." Les interrogatoires au Japon peuvent durer jusqu'à neuf heures par jour sans la présence d'un avocat.