Disparition d'un avion Malaysia Airlines : l'hypothèse terroriste

Depuis plus de 40 heures, le vol MH37O de la Malaysia Airlines a donc disparu avec à son bord 239 personnes. Désormais, la Chine, les Etats-Unis, le Vietnam et la Malaisie participent aux opérations de recherche. Et une nouvelle hypothèse est désormais émise par les enquêteurs, celle d'un acte terroriste.

L'aéroport de Kuala Lumpur s'est transformé ce matin en lieu de prière pour les disparus du vol 370. Les familles sont tenues à l'écart des médias dans cet hôtel. Cela fait un jour et deux nuits qu'ils sont sans nouvelles de leurs proches et la compagnie aérienne vient d'anéantir leurs derniers espoirs. Cela fait plus de 30 heures que nous avons perdu le contact avec l'avion. Nous pensons que les familles doivent se préparer au pire.

Les recherches en mer de Chine continuent inlassablement, la marine chinoise est assistée par une équipe internationale, plusieurs dizaines de navires, sans résultats probants. Qu'est-il arrivé vendredi soir au Boeing 777 de la Malaysia Airlines? Selon les dernières informations, il aurait pu amorcer un demi-tour avant de disparaître complètement des écrans radar.

Ce virage est en partie corroboré par les radars civils. Il y a possibilité qu'il ait voulu faire demi-tour vers Kuala Lumpur.

Mais l'appareil n'a jamais atterri ensuite. Les autorités ont lancé une enquête pour terrorisme car plusieurs passagers semblent suspects. La liste des 239 personnes à bord mentionne deux noms, un Autrichien et un Italien qui n'ont jamais embarqué. Leurs passeports ont été volés en ThaTlande. Pourtant, ces passeports ont été utilisés pour acheter des billets en même temps et monter à bord de l'appareil. Pour l'instant, les autorités n'ont pas identifié ces passagers.

Nous avons un visuel de ces deux passagers en vidéosurveillance depuis leur enregistrement jusqu'à la porte d'embarquement.

On apprend aussi qu'il y a 2 ans, une aile de ce Boeing 777 filmé ici en Allemagne avait été endommagée lors d'une collision au sol. L'avion avait été réparé et certifié au vol par le constructeur.