Des champs inondés dans le département du Var
sur le golfe de Saint-Tropez.
La décrue a beau avoir commencé le long de l'Argens, certaines routes ne sont praticables qu'en 4x4. est sorti de son lit dans la nuit. Sébastien Bianchi est horticulteur de père en fils, soit quatre générations de roses. L'eau est montée dans les serres, et la récolte est perdue.
C’était pour la Fête des mères. Les maladies vont venir se greffer.
Toute son exploitation est touchée. Les roses de mai pour les parfumeurs de Grasse ne seront pas récoltées. Pour les vignes a côte, l'eau est montée jusqu'aux grappes. La vendange 2013 est compromise.
Je fais quoi avec ça ? J'ai que les yeux pour pleurer.
7 ha, 70.000 euros, un scénario qui se répète tous les ans depuis 2010.
On ne sait plus vers qui se tourner. Les élus locaux se renvoient tous la balle. Ils disent qu'il n'y a plus de fonds. Ils les trouvent pour de jolis ronds-points ou de jolis ports.
Sandrine Sicat est inondée pour la 4e fois. Les assurances ne la couvrent plus. Hier, une vague a déferle dans sa menuiserie.
Cette machine vaut 30.000 euros. Si elle ne passe pas en catastrophe naturelle, on n'a plus d'outil.
Le classement en catastrophe naturelle, mais sans une gestion différente du fleuve, rien ne sera possible.
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