Vacances : la pénurie de maîtres-nageurs menace l'été de certains professionnels du tourisme
Trois bassins, dont un couvert et des toboggans de 3 mètres de haut. Mais au bord de la piscine, aucun surveillant. Le gérant du camping a eu beau mettre des annonces et faire jouer ses réseaux, il ne pourra pas proposer de cours de natation cet été. "Ils sont très appréciés des vacanciers, et sont une chose indispensable quand on va à la mer", déplore-t-il. La pénurie de maîtres-nageurs sauveteurs s’aggrave depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, il en manquerait 5 000 selon la profession.
Des conditions de travail difficiles
Cet été, des dizaines de lacs et piscines, municipales ou privées, risquent la fermeture faute de surveillant qualifiés. Dans les campings, si leur présence n'est pas une obligation, elle rassure les parents. Parmi les clients, un sauveteur professionnel explique que si le métier n’attire plus, c'est à cause des horaires contraignants, des incivilités et de la rémunération : 1 300 euros net par mois en début de carrière.
Pour pallier la pénurie, les piscines pourrons être supervisées par des surveillants de baignade. Les plages, elles, pourront compter cet été sur la présence des sauveteurs en mer, de certains pompiers ou de policiers.
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