Philippines : les îles de Palawan, un paradis vert encore préservé des touristes

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Direction les Philippines et les îles merveilleuses de Palawan, avec leurs grandes forêts, leurs hautes falaises et leurs plages de rêve. Un véritable paradis, encore préservé du tourisme. Carnet de voyage.
Philippines : les îles de Palawan, un paradis vert encore préservé des touristes Direction les Philippines et les îles merveilleuses de Palawan, avec leurs grandes forêts, leurs hautes falaises et leurs plages de rêve. Un véritable paradis, encore préservé du tourisme. Carnet de voyage. (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Miguet, G. Caron, D. de Castro, O. Cruz, G. Delahaye
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Direction les Philippines et les îles merveilleuses de Palawan, avec leurs grandes forêts, leurs hautes falaises et leurs plages de rêve. Un véritable paradis, encore préservé du tourisme. Carnet de voyage.

Des pains de sucre aux rivages déserts, à la jungle préservée et aux lagons translucides : ce petit paradis, s’étirant entre la mer de Chine à l’ouest et la mer de Sulu à l’est, en compte 48. Ce trésor de la nature encore à l’état brut se découvre en bateau, en canoë ou les pieds dans l’eau. Autour des îles inhabitées, un lieu est très prisé des touristes : Iloc et ses lagons. Les bateaux à moteur sont interdits pour préserver la biodiversité. 

Un massif corallien à la diversité incomparable 

Sur l’île principale, la ville de El Nido (Philippines), 50 000 âmes, peut tripler sa population en haute saison. La plupart des habitants vivent du tourisme. Palawan Drivers, le club de plongée le plus réputé, accueille tous les jours des amateurs de fonds marins. 850 espèces évoluent dans les eaux claires. On y trouve notamment des tortues, des poissons-clowns et un massif corallien à la diversité incomparable. 

Les bateaux qui conduisent les touristes d’île en île croisent ceux des pêcheurs, de moins en moins nombreux. Manuel Serrano, 44 ans, pêche depuis 27 ans huit heures par nuit et quatre heures par jour. Le métier devient difficile. Le fruit de sa pêche ne lui rapporte que 15 euros par jour, à peine le salaire minimum journalier aux Philippines. "Avant, il y avait plein de poissons, même près du rivage. Maintenant, il faut aller toujours plus loin", explique-t-il. Les consciences s’éveillent toutefois pour la protection du paradis tropical. 

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