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Le chocolat, produit phare des fĂȘtes de NoĂ«l
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Une Ă©quipe de France 2 fait le point sur la fabrication de ce produit incontournable des fĂȘtes de fin d'annĂ©e. Visite chez deux chocolatiers, l'un artisanal, l'autre industriel.
Il nous rend accro, noir ou au lait, moelleux ou croquant, le chocolat, on en consomme 1,5 kg par an et par personne. Artisanal ou industriel, les façons de faire sont opposées. François Pralus est un chocolatier réputé. à Madagascar, il possÚde 17 hectares de criollo, un cru de cacao rare et fruité, la matiÚre premiÚre essentielle du chocolat.  Dans son atelier de Roanne dans la Loire, François Pralus possÚde des fÚves de cacao du monde entier.
Il est l'un des derniers en France Ă assurer lui mĂȘme la torrĂ©faction des fĂšves. La sĂ©lection rigoureuse des fĂšves, le temps de fabrication en tablette ou Ă la piĂšce, tout cela a un cout : 80 euros le kilo pour un assortiment de la maison Pralus. "Ce qui justifie c'est le prix des fĂšves de cacao qui varie jusqu'Ă 11 euros le kilo. L'industriel va acheter des cacaos jusqu'Ă trois euros. Et le pourcentage de cacao, on est toujours Ă 75%", explique François Pralus.
Baisser les coutsÂ
Phillipe Jambon,est le PDG de la marque Jeff de Bruges est français, mais fabrique ses chocolats en Belgique. Ici, on fabrique les chocolats Ă la chaine, 60 millions de chocolats sortiront de cet atelier pour les fĂȘtes, distribuĂ©s dans les 500 boutiques de la marque. Ă la diffĂ©rence de l'artisanal, la fĂšve arrive torrĂ©fiĂ©e. Pour les chocolats enrobĂ©s, on mĂ©lange les provenances, le but : plaire au plus grand nombre. DerniĂšre diffĂ©rence, la fabrication est entiĂšrement mĂ©canisĂ©e. Et le prix s'en ressent, 40 euros le kilo, deux fois moins que le chocolat artisanal.
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