Manifestations du 1er-Mai : plusieurs magasins saccagés par des individus encagoulés à Paris
Des heurts ont éclaté, mardi, en marge du défilé syndical du 1er-Mai à Paris, opposant plus d'un millier d'individus encagoulés aux forces de l'ordre. Plusieurs magasins, dont un McDonald's et une agence Renault, ont été pris pour cible.
C'est ce que craignaient les autorités. Des vitrines cassées, des engins incendiaires lancés, des véhicules brûlés... La manifestation du 1er-Mai a été émaillée d'incidents en marge du cortège avant l'intervention des forces de l'ordre. Des bâtiments et des véhicules ont été pris pour cible avant que les CRS ne fassent usage de tirs de gaz lacrymogènes et de lanceurs d'eau.
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#1erMai Le premier incendie, devant la gare, provient de cet engin de chantier. pic.twitter.com/Ux8npqQRd7
— Yann Thompson (@yannthompson) 1 mai 2018
Des manifestants se sont notamment attaqués à un restaurant McDonald's, une concession automobile située boulevard de l'hôpital, ainsi qu'à un abribus et une pelleteuse de chantier. Celle-ci a pris feu sous l'effet d'un engin incendiaire, tout comme une voiture et un scooter, provoquant d'épaisses fumées noires.
#1erMai L'incendie s'est propagé à une deuxième voiture et à un scooter. Une agence de voitures sans permis a été dévastée. Les pompiers sont sur place. pic.twitter.com/aI9httnjg8
— Yann Thompson (@yannthompson) 1 mai 2018
"Tout le monde déteste la police"
Des pompiers s'affairaient aux abords du McDonald's qui a été totalement saccagé au début des échauffourées. En tête du cortège, des "Black blocs" criaient notamment "tout le monde déteste la police", "Paris, debout, soulève toi", derrière des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire "sous les K-Way la plage", "cette fois, on s'est organisé", "premiers de cordée, premiers guillotinés".
Je condamne avec fermeté les violences et dégradations commises en marge du défilé syndical du #1erMai à Paris.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 1 mai 2018
Tout est mis en œuvre pour faire cesser ces graves troubles à l’ordre public et appréhender les auteurs de ces actes inqualifiables.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a condamné "avec fermeté" les "violences et dégradations", assurant sur Twitter que "tout est mis en œuvre pour faire cesser ces graves troubles à l'ordre public et appréhender les auteurs de ces actes inqualifiables".
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