Manifestation du 1er-Mai : les violences en marge du cortège à Paris "seront condamnées" affirme Gérard Collomb

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MANIF PARIS 1ER MAI

Environ 1 200 individus encagoulés ont affronté les forces de l'ordre et ont incendié plusieurs commerces sur le parcours de la manifestation parisienne du 1er-Mai, d'après la préfecture de police. 

Ce qu'il faut savoir

Après les violences survenues en marge du cortège parisien, lors du défilé du 1er-Mai, 102 personnes ont été placées en garde à vue, indique la préfecture de Paris, dans la soirée. 200 individus ont été interpellés, a annoncé un peu plus tôt le préfet de police, Michel Delpuech.

Dans l'après-midi, plus de 1 200 individus encagoulés, réunis à hauteur du pont d'Austerlitz, ont commencé à scander des slogans hostiles à la police et à la presse. Peu avant 16 heures, un restaurant McDonald's a été la cible de ces individus qui ont cassé les vitrines puis tenté d'incendier les lieux. Une agence Renault ainsi qu'un magasin de voitures sans permis ont ensuite été pris pour cible.

"Ces faits sont condamnables et seront condamnés", a affirmé Gérard Collomb. "Nous ne pouvons accepter qu'un certains nombre de personnes appellent à la violences", a estimé le ministre de l'Intérieur.  

Quatre blessés légers dont un policier. Le préfet indique qu'un seul fonctionnaire a été blessé légèrement et que trois personnes, "manifestants ou badauds", ont été pris en charge par les pompiers pour des blessures légères.

"Plus de 1 200 individus" cagoulés. En tête du cortège, des individus encagoulés ont détruit et incendié plusieurs commerces. Hier, la préfecture de police avait dit craindre des violences de la part de "militants de groupes contestataires issus de mouvances extrémistes".

Des violences qui ont fait de l'ombre à la mobilisation sociale. La CGT avait organisé 240 manifestations ou rassemblements un peu partout en France. Le mot d'ordre est large : "Contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l'université. Pour le progrès social, la paix, la solidarité internationale !" Les manifestants ont dû changer d'itinéraire.