Mobilisation du 1er-Mai : rebond ou lassitude ?
"La guerre d’usure continue", résume Anne Bourse, depuis l’Élysée (Paris). La mobilisation du 1er-Mai va être scrutée de près par l’exécutif, "mais certains admettent en coulisses qu’elle sera plus forte que les 1er mai de ces dernières années. Un conseiller d’Emmanuel Macron assure : ‘il ne faut présager de rien’, même si dans l’entourage du président, certains considèrent que la lassitude est là, que le pari est gagné, qu’il faut passer à autre chose", rapporte la journaliste.
Le Conseil constitutionnel se prononcera sur le RIP le 3 mai
Certains ministres se montrent à l’inverse plus prudents, jugeant que "la page n’est pas encore tournée, que les plaies ne sont pas du tout refermées, mais tous s’interrogent. Quelle est la suite pour les syndicats ?", relate Anne Bourse. La discussion s’impose, ce que compte faire Élisabeth Borne, dès le début de la semaine, en invitant les syndicats "pour parler agenda social et future loi travail et plein emploi", indique la journaliste. Emmanuel Macron va poursuivre ses déplacements sur le terrain. Et surtout, le mercredi 3 mai, "le Conseil constitutionnel se prononcera sur la demande de référendum d’initiative partagée, qui vise à bloquer la réforme des retraites", explique Anne Bourse.
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