Manifestations : un des CRS blessés le 1er mai dénonce le "cassage de flics"
France 3 a rencontré l'un des six CRS blessés par des cocktails Molotov lors des manifestations du 1er mai à Paris.
C'est l'une des photos symboles de ce 1er mai : trois policiers sont prisonniers des flammes. Nous avons rencontré l'un d'eux, Régis Debord, du syndicat de police UNSA, situé à droite sur la photo. Il raconte : "J'ai senti un gros boom, et une grosse douleur vive au niveau du cou, j'ai regardé tout de suite parce qu’on ne sait pas ce qu'on a, on sait qu'on a mal, mais comme c'est au niveau du cou on ne sait pas. J'ai regardé tout de suite, j'ai vu que mes mains étaient en sang, j'ai dit j'ai du prendre quelque chose", témoigne-t-il.
200 casseurs
Pendant de longues minutes, les CRS sont pris pour cible : des pierres, des outils, et des cocktails Molotov... Un déchaînement de violences que ces CRS, pourtant habitués à l'exercice, ont rarement connu. "On voit un collègue en flammes, c'est quand même choquant. Moi je vous le dis, le 1er au soir, je n’ai pas bien dormi. On ne connaissait pas l'état du collègue. C'est compliqué à digérer", confie le policier. Infiltrés parmi les manifestants ce 1er mai, ces casseurs, vêtus de noir et cagoulés. Groupuscule d'ultra-gauche, ils étaient près de 200 venus, selon Régis Debord, dans un seul but : "Casser du flic et faire un maximum de victimes".
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