Chômage partiel, prix du gaz, drones de loisir... Voici ce qui change au 1er mai
Plusieurs changements entrent en vigueur en ce premier jour du mois de mai. Certains sont susceptibles d'avoir un impact sur votre portefeuille.
Confinement ou pas, la Fête du travail est cette année un peu aussi celle du porte-monnaie. Plusieurs changements entrent en vigueur, vendredi 1er mai, avec des nouvelles plus ou moins bonnes pour le pouvoir d'achat des Français. Franceinfo vous résume ce qui vous attend.
L'arrêt de travail se transforme en chômage partiel
Le gouvernement l’a annoncé le 17 avril : à compter du 1er mai, les salariés en arrêt de travail pour pouvoir garder leurs enfants ou en grande vulnérabilité face au coronavirus basculent en chômage partiel. Jusqu'à maintenant, les salariés arrêtés étaient rémunérés par leur employeur, "en complément des indemnités journalières de la Sécurité sociale, à hauteur de 90% de leur salaire, quelle que soit leur ancienneté".
Désormais, ils seront rémunérés par l'Etat à hauteur de 84% de leur salaire net, soit environ 70% du salaire brut. Quant aux salariés au smic, ils continuent de percevoir l’intégralité de leurs revenus.
Les tarifs réglementés du gaz baissent
Pour le cinquième mois consécutif, la Commission de régulation de l’énergie annonce une nouvelle baisse des tarifs réglementés hors taxe d’Engie. Après une chute de 4,4% au 1er avril, la baisse est cette fois plus faible : -1,3%. Dans le détail, la baisse est de 0,3% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,7% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude, et de 1,3% pour les foyers qui se chauffent au gaz.
Les drones de loisir doivent être équipés d'un dispositif de signalement
Les drones dont la masse est supérieure à 800 grammes doivent désormais être équipés d'un "dispositif de signalement électronique ou numérique et d'un dispositif de signalement lumineux". L'objectif est clair : il s'agit de mieux les détecter en vol. C'est un décret, publié le 1er novembre 2019 et applicable six mois plus tard, qui le précise.
La baisse des émoluments des notaires est repoussée
Les tarifs des notaires devaient normalement baisser au 1er mai, de 1,9% en moyenne. Sauf que... ce sera pour plus tard, finalement. "En raison des circonstances exceptionnelles provoquées par l'épidémie de coronavirus et de ses conséquences sur l'activité économique des notaires", cette mesure est repoussée au 1er janvier 2021, rapporte le gouvernement.
Cette diminution concernera leurs émoluments, c’est-à-dire la part réglementée de leur rémunération, et non leurs honoraires, et s’appliquera "aux principales prestations réalisées par les notaires : vente immobilière, constitution d’hypothèque, donation, contrat de mariage, partage, acte de notoriété successorale, déclaration de succession..." précise l’administration.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.