Découverte : mystérieux Loch Ness
C'est un des lacs les plus mystérieux et connus au monde. En Ecosse, le Loch Ness et son célèbre monstre attirent chaque année des milliers de visiteurs. Leurs buts : apercevoir le monstre et découvrir la région.
Il vivrait tout au fond, à 270 m de profondeur. Il remonte régulièrement à la surface, pour admirer les berges du Loch Ness, avant de replonger dans ses eaux noires. Entre deux apparitions, il aime se faire attendre, et n'effraie même pas les enfants sur les rives, sachant que c'est lui, le monstre, qui fait vivre toute la population, toute l'économie et toute l'histoire du plus célèbre lac d'Ecosse. En 565, un moine irlandais sauve de la noyade un de ses disciples, et prétend s'être alors retrouvé face a un monstre épouvantable. Depuis 1500 ans, la légende s'est propagée, et du haut de sa maison, cette femme l'a confirmé à deux reprises.
La deuxième fois que l'ai vu, il était juste ici. Une amie était avec moi. Cela avait la forme d'une coque, d'un bateau retourné. On l'a observé quelques instants, avant qu'il replonge dans l'eau. Il n'est pas réapparu a la surface.
Des les années 1930, les premiers canulards apparaissent. La photo la plus célèbre se révélera être un montage, réalisé avec le cou d'un dinosaure. Un million de visiteurs par an frissonnent dans les croisières d'exploration armées d'un sonar, pour traquer tout mouvement sous l'eau.
Le Loch Ness est célèbre pour ses eaux mystérieuses et noires.
Une autre légende affirme que le monstre vivrait dans une grotte, sous les ruines de ce château, et c'est si bon d'y croire.
A la longue, vous commencez à voir des choses, car vous voulez vraiment y croire.
Si on le trouvait, il n'y aurait plus de mystère. La chasse serait terminée.
Il pense qu'il vient de l'apercevoir.
Adrian n'a pas encore eu cette chance. Ce passionné est venu des les années 70 tenter de percer le mystère. Il a même plongé dans cette étrange capsule sous-marine, en forme d'appât, qui est exposée aujourd'hui dans son musée.
J'ai plongé pour que la capsule attire des poissons, et que ces poissons attirent quelque chose de plus gros. Je regardais vers la surface en espérant voir une silhouette.
Il n'a finalement jamais vu le monstre, mais il n'a pas perdu au change, car son musée, centre de recherches, ne désemplit pas et, à défaut d'une "Nessie" en chair et nageoires, sa maquette suffit au bonheur des touristes.
Je n'y crois pas trop. Je suis allée me baigner, et mon mari a dit: "Regardez, la voilà Nessie".
Cette atmosphère bon enfant fait oublier qu'une véritable guerre agite les rives du Loch Ness, car entre les chasseurs de monstre, la lutte est sans merci. Ce capitaine de bateau de promenade et d'exploration ne supporte pas ce qu'il appelle l'exploitation commerciale du musée de son voisin.
Tout le monde va voir ce monsieur avec sa grande barbe. Il n'a aucune qualification scientifique. Il a débarqué ici comme ça, s'est mis à parler du Loch Ness, et a très bien gagné sa vie avec. Maintenant, il crache dans la soupe et dit que ce n'est peut-être qu'un gros poisson ou qu'une vague.
Le capitaine a été lui-même au coeur d'une polémique. Il y a deux ans, il a présenté à la presse cette photo, la plus claire du dos de Nessie, qu'il aurait gardée secrète pendant des années, et illico, un autre chasseur de monstre, avait démonté la supercherie, car il avait conservé l'objet en question, une maquette utilisée pour le tournage d'un film.
Voilà la photo. Pour George, ce n'est qu'une histoire d'argent.
Authentique passionné, Steve a quitté travail et famille pour vivre dans son camping-car sur les bords du lac.
C'est ma maison depuis 23 ans. L'hiver, il peut faire.
15. Je me fais un bon feu et j'ai mon piano pour occuper mes nuits froides.
Steve n'a jamais vu le monstre, mais ne regrette rien.
Je réalise à quel point ce travail peut être lent, mais ça me va. Je suis heureux de me consacrer à l'un des plus grands mystères de l'histoire du monde, et, enfermé dans une cellule, je pourrais dessiner de mémoire ce paysage précisemment. C'est mon église à moi.
Nessie a son fan-club et une caméra pointée 24h/24 sur le lac. Son président recense chaque observation et en élimine la plupart.
On a toujours le même nombre d'observations. Avec les smartphones, tout le monde apporte une photo. On dit souvent : "Désolé, c'est un canard, un cerf, une biche qui nage".
Chacun s'accorde finalement sur un point. Il faut continuer à chercher, mais pas trop, car il serait pire que tout d'avoir une réponse définitive, sur ce qui repose ou non au fond du Loch Ness.
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