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Découverte : au zoo de la Palmyre

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Article rédigé par franceinfo
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Notre carnet de vacances ce soir, dans les coulisses d'un zoo. A la Palmyre, en Charente-Maritime. 1.600 animaux en tout. Plus de 700.000 visiteurs par an. Comment gère t-on un telle structure ? Avec quels moyens ? Et pour quels résultats.

C'est l'heure où le ciel prend la couleur des flamants roses. Ils vous accueillent au zoo de la Palmyre. Mais les touristes dorment encore et les animaux se réveillent. Pas de grasse matinée estivale : tout doit être prêt et propre avant l'arrivée des visiteurs, jusqu'à 15.000 parjour en cette saison. Avant 9h, les premiers attendent. C'est l'un des plus grands zoos de France : 700 à 750.000 personnes par an viennent voir les 160.000 animaux. Rémi est l'un des 45 soigneurs. Il est chargé de faire sortir les girafes et de réveiller Valentino et Sucette Quelques pommes pour finir le petit-déjeuner puis lavage des dents.

Ça leur nettoie le. C'est important.

Rémi travaillait dans le bâtiment avant de se reconvertir.

Ce qui est intéressant ici c'est le contact avec les animaux.

L'amour des animaux guide les fondateurs de La Palmyre. Le fils Patrick vit là depuis ses 12 ans.

Quand mon père a créé le zoo en 66, les allées c'était du sable, donc les gens sortaient avec les pieds noirs et ma mère avait mis une cuvette pour qu'ils se rincent les pieds.

Le zoo de la Palmyre, une histoire de famille. Une aventure à succès. Quand CLaude Caillé ouvre le parc, c'est 3 ha et 160 animaux. Depuis la surface a été multipliée par 6 et le nombre de bêtes par 10. L'entreprise fait des bénéfices. et on a toujours fait attention aux rentrées d'argent et aux sorties.

16.000 euros parjour pour faire tourner le parc. C'est essentiellement les salaires, l'entretien et la nourriture. 250 tonnes de fourrage par an, 180 de fruits et légumes frais, 50 de viande et 20 de poissons. L'entreprise privée vit de ses entrées et du commerce intérieur. Elle emploie l'été plus de 100 salaries avec les saisonniers.

C'est un contact entre les touristes et les animaux. Leur donner à manger, c'est pouvoir les approcher.

Premier contact avec les éléphants. Ici, certains animaux sont a portée de main.

Sa trompe est un peu mouillée. Y'a de la crotte de nez. Dès qu'il vient, ça aspire. Tu sens l'air.

Les pachydermes, stars du zoo, comme les ours polaires.

Ça donne envie de se baigner avec eux.

Fini le temps où tout se faisait en famille. Aujourd'hui, il faut aussi des professionnels, des dresseurs d'otaries aux vétérinaires. Blessure à la bouche pour ce wallaby.

Ce serait un humain, on lui dirait de faire un bain de bouche. Là, c'est différent, 2 ou 3 fois par semaine, on fait un soin.

Chaque année, la famille s'agrandit avec 250 naissances. Le petit dernier, un zèbre, est ne le 15 août.

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