David Guetta, portrait
Laurent Delahousse : On va revenir sur cette carrière, celle d'une ancienne figure de la nuit parisienne Parler de David Guetta c'est un peu comme enchaîner les superlatifs. Artiste français le plus connu a l'international, 40 millions de disques vendus, 150 concerts par an, le DJ français cartonne jusqu'à la Grande muraille de Chine.
Début de carrière à 17 ans dans les boîtes parisiennes, famille de gauche, David est le frère de Bernard. Bernard Guetta, le très sérieux journaliste de géopolitique. Il sait aussi parler de son épouse, femme d'affaires. A eux d'eux, ils ont conquis la planète électro. 10 millions de revenus en 2011, selon Forbes. DJ, il est aussi producteur.
A Ibiza, ou à bord d'un avion, il n'y a désormais plus un endroit qui ne danse sur le son Guetta.
Laurent Delahousse : C'est quand le moment où tout bascule, où votre vie change ? Ce jour où vous recevez des demandes.
David Guetta : C'est génial de voir ça, c'est extra. La musique électronique au début c'était très difficile. On a dû monter une communauté et on a eu de plus en plus de fans J'ai fait des titres clubs qui ne passaient pas encore a la radio J'ai créé un mélange de musiques français et américaine. l get the feeling a fait basculer ma carrière VOus, on tombe sur votre usique où que l'on aille.
David Guetta : Ça a été fou car c'était la première fois que je faisais un titre pour un autre. Au début, je faisais de la musique pour moi et ceux qui venaient me voir.
Laurent Delahousse : Au départ, rien n'était écrit dans cette histoire. Vous dites que vous étiez "l'illuminé" de la famille. Chez vous, c'était sérieux ? Mère psychanalyste, communiste, père trotskiste. Vous aviez envie de votre révolution à vous.
David Guetta : Mon frère, c'est pas son genre ce que je fais ! On en rit souvent et on a plaisir à se parler.
Laurent Delahousse : Dans votre jeunesse on vous a souvent dit, j'imagine, que l'argent n'était pas une valeur essentielle.
David Guetta : Non, je suis le révolutionnaire en fait ! Ça a été un peu ma crise d'adolescence par rapport a mes parents Quel sera la futur tube de l'été.
David Guetta : Moi j'espère que ça va continuer a se passer aussi bien pour Daft Punk. Daft Punk. J'adore ce groupe qui est aussi français.
David Guetta : Bizarrement on a toujours été bons pour faire danser les gens. Dans les années 70, il y a eu des producteurs talentueux Et on a toujours eu la magie de la dance music ! Vous aimez la variété française , Vous avez envie d'écouter de la variété.
David Guetta : Honnêtement assez peu de musique française. j'aime beaucoup Gainsbourg mais suis resté bloqué là Ça peut même m'inspirer. Ça ne veut pas dire que j'écoute que de l'electro J'écoute des ballades, du R'n'B, plein de choses. Moi j'arrête pas tant qu'il ya des gens qui dansent.
VOus allez continuer longtemps ? Tous les jours je dis merci pour ce qui m'arrive. Je lisais le Billboard et n'aurais jamais être au sommet de ce magazine.
Laurent Delahousse : Ils sont des milliers à vous attendre sur la pelouse de l'hippodrome de Longchamp pour le concert de ce soir de Solidays. Il faut toujours rester mobilisé contre le sida.
David Guetta : J'étais très content de participer car c'est un des meilleurs festivals. Il y a encore des gens qui meurent du sida donc il est important de se mobiliser On doit faire attention, que les jeunes portent le préservatif. Il faut aussi des médicaments pour tout le monde.
Laurent Delahousse : Chapeau encore pour votre réussite. On voit vos deux derniers albums apparaître a l'écran.
Avant de se quitter, la Une de cette fin de week-end, et un titre: A qui le Tour? A qui reviendra la 100e édition.
C'est la fin de ce journal. Merci de l'avoir suivi. Tout de suite, la météo avec Anaïs Baydémir.
Parlez-moi de cet homme.
lnconnu.
Joe Giusti.
Tout de suite, un nouvel épisode de "FBl : portés disparus".
Tout de suite, Emission.
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