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Consommation : l'essor des vide-greniers

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Article rédigé par franceinfo
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Avec lui, les 130 commerçants se sont organises en association, pour mieux répondre aux nouveaux modes de consommation.

S'il n'y a pas un comerce qualitatif aujourd'hui, vous êtes doublé par l'Internet et les grandes surfaces.

Le grand retour de l'économie de la débrouille. Crise oblige, les familles participent de plus en plus aux vide-greniers, des rendez-vous réservés aux non-professionnels, où chacun peut vendre ses biens au prix qu'il souhaite.

4 heures du matin, les premiers vendeurs arrivent.

Chacun monte ses traiteaux sur son emplacement loué une dizaine d'euros.

Jean-Jacques déballe ses affaires. Dans ses sacs, des vêtements d'enfants trop petits.

On est là.

Il vient ici pour la 3e fois et toute la famille s'y met. Il y a même des vieux jouets.

Il y a plein de sacs mais on arrive à la fin.

Ils veulent vendre au maximum car ce gérant de restaurant a besoin d'argent.

Tout arrive en même temps. Plus ça va plus on nous demande de mettre la main au porte-monnaie. On n'arrive pas à faire du 1er au 31 d'un coup, on jongle. Heureusement qu'il y a la brocante.

Jean-Jacques est loin d'être le seul exposant. 400 vendeurs amateurs sont attendus dont Christelle avant de décharger, elle doit trouver une place.

On n'a jamais de soleil.

Avec sa famille, ils sont supers organisés. Il ne sont pas installés que les affaires commencent.

Celui-ci marche très bien.

J'arrive.

Elle sait que les téléphones partent en premier donc pas question de les brader. Christelle est bien partie. C'est autre chose pour Odile. C'est sa première brocante et elle aurait bien besoin d'un coup de main.

Vous n'êtes pas galant. Vous vouyez une femme en difficulté, et vous ne faites rien.

Finalement un autre vendeur vient l'aider.

La brocante est un métier.

Que faites-vous.

Je ne sais pas madame. Je vais peut-être partir. Je suis dégoutée.

La pluie se met à tomber. Il faut proteger les vêtements en catastrophe. Une première, difficile pour cette jeune retraité.

J'en ai marre.

Quand on est retraitée, il faut se débrouiller. C'est positif pour me débarrasser mais aussi pour avoir un peu d'argent.

Je ne vends pas, je ne remballe pas.

Deux heures plus tard, le soleil et la foule sont là. Odile a décidé de rester. Même si les négociations avec les clients sont compliquées.

Celle-ci, elle est neuve et elle vaut très cher.

Ça me va pas.

Cinq pour ça et ça, d'accord.

Vous êtes dure, hein.

Allons-y. C'est mon jour de bonté.

Un peu amère, elle a commence sa vente.

Elle vous coûte pas cher, votre épouse, franchement ! Elle pourrait aller s'habiller chez Saint-Laurent ou Chanel.

Jean-Jacques n'a aucun client et préfère en rire.

Allons-y ! Tout 2 euros.

La crise a rendu l'acheteur très regardant.

L'an dernier, y avait plus rien.

Une cliente finit par s'arrêter. Elle cherche des pantalons en bon état. Elle en trouve deux, qu'elle n'aurait pas pu se payer neufs.

Il fautjuste les laver.

Et question affaires.

Je fais des prix d'ami aujourd'hui, n'hésitez pas.

La plus arrangeante, c'est Christelle.

Les pantalons homme, ça va de la taille 46 a 50.

Cette comptable n'a pas de problèmes d'argent.

Vous prenez tout ça ? Un euro.

Elle aime jouer a la marchande dans une ambiance bon enfant.

Garçon, c'est ici, chez ma soeur ! On prend le temps de discuter, on renseigne les gens. Ils prennent rien mais c'est pas grave. Les gens ont besoin de discuter, ça manque dans la vie de tous les jours.

Odile, la retraitée, en a assez. C'est l'une des premières à partir.

Je range mon bazar.

Elle a gagne une centaine d'euros dans la journée.

Je suis contente, j'ai vendu les choses les plus lourdes.

Elle partjuste avant l'orage. Bruit de tonnerre.

La tente de Christelle sert de refuge.

Ils sont venus s'abriter là-dessous, j'avais tous mes articles mouilles, ils voulaient pas partir. Tous mes articles mouilles. Catastrophe ! On a quand même passé une très bonne journée.

Une journée qui lui a rapporté 200 euros. Quelques invendus resteront sur le trottoir, vite pris par les glaneurs, de plus en plus nombreux à la fin du vide-grenier.

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