Colocations : les seniors s'y mettent aussi
Sexagénaires cherchent colocataires. La nouvelle tendance américaine est a la vie en communauté. Les femmes essentiellement sont de plus en plus nombreuses a partager leur maison. Aux Etats-Unis, on estime qu'elles sont 500.000 à vivre ainsi. Les avantages économiques sont évidents, mais la convivialité a aussi son importance.
Grand-mères et colocataires. Elles ont la soixantaine, leurs enfants et petits-enfants sont loin, elles sont divorcées ou veuves, alors ces 4 femmes partagent leur quotidien.
C'est bon d'être là, la journée a été longue.
Partager une maison avant la retraite, une solution de plus en plus fréquente. Comme 39 millions d'Américains ces baby-boomers vivent dans un foyer "non conventionnel". Ces femmes ont construit une sorte de 2e famille.
Je voulais être indépendante, mais pas seule. Ici, c'est comme un club d'étudiants. On a les mêmes problèmes et on se ressemble. Je me sens bien.
La propriétaire accueille une nouvelle colocataire. Sa maison a 4 chambres et après son divorce, il y a 5 ans, elle ne pouvait plus rembourser son emprunt.
Soit je vendais la maison, soit je trouvais un moyen de la garder. J'ai cherché des colocataires.
Elle demande de 500 à 600 euros à ses 3 colocataires, suivant la taille des chambres. Gloria n'a pas cotisé a un fonds de retraite privé, pour vivre, elle n'a que la retraite versée par l'Etat.
Ça ne suffit pas pour mon train de vie. Ici, je m'en sors.
Sa voisine cherche à éviter la solitude.
Mes enfants sont grands, j'aime le calme, mais je redoute le silence.
Ce sont un peu des "golden girls", comme dans le feuilleton des années 80, trois retraitées facétieuses partageant un seul toit. Golden girls est d'ailleurs le nom du site Internet de la propriétaire, qui met en relation des retraitées qui souhaitent vivre en colocation. Une dizaine de sites similaires existe aux Etats-Unis.
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