Cinéma : "Transformers", 4e volet
Le cinéma. Et plus qu'un film, une redoutable machine commerciale. Le rouleau-compresseur "Transformers' débarque en salles aujourd'hui. 4e épisode dé la série, Ié film né lésine pas sur Iés effets spéciaux. Une superproduction qui est aussi une poule aux oeufs d'or pour Hollywood.
Lilian, 2 ans, découvre le "transformer", une petite voiture qui devient robot. Tout est parti de ce jouet créé au Japon il y a 30 ans.
Après tout ce que nous avons sur une idée de Steven Spielberg, les jouets deviennent à l'écran des géants de dizaines de mètres, combattants, aux côtés des humains, d'une guerre intergalactique.
Combien parmi les miens vont être sacrifiés.
Ici, comme dans les trois premiers ce n'est pas le scénario qui compte, mais la débauche d'effets spéciaux.
Chaque transformer que vous voyez à l'écran coûte un million de dollars la minute. C'est le prix de ces effets.
Le budget moyen de chaque film est énorme, soit 120 millions d'euros, mais la recette fait encore plus.
C'est une cause perdue d'avance. C'est terminée.
2,2 milliards d'euros pour les 3 premiers films : un record! Des robots en or massif, si on compte en plus les 5 milliards d'euros des objets dérivés. Jeux, séries, vêtements, gadgets, jouets.
Entre 2007 et 2014, on a vendu en France 6,5 millions de jouets, soit plus que la cible des garçons de 4 à 19 ans.
Les transformers sont partout, même dans un clip pour la Sécurité routière.
Celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas.
Ajoutez un tournage en Chine, et c'est un nouveau marché qui s'ouvre pour les Américains. Sorti à Hong Kong, le film bat déjà tous les records en Chine.
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