Cinéma : "Saint Laurent", la vie du couturier

Avec une salade, elle est prête à être dégustée, avec le chevre chaud comme un cadeau, caché a l'intérieur.

L.Delahousse: Magnifique. C'est l'un des films français en compétition très attendus à Cannes. Il s'agit de "Saint Laurent". Le couturier inspire le cinéma français. Il y a eu un 1er biopic avec P.Niney, et cette fois, c'est G.Ulliel qui s'est lancé ce défi.

Le nouveau Saint Laurent a les traits de G.Ulliel, mannequin avant d'être comédien. Saint Laurent habille la femme moderne. Sa mode est descendue dans la rue.

G.Ulliel: L'idée était d'éviter le mimétisme, de s'approprier le personnage. Je me disais qu'il fallait forcément qu'il y ait une partie de moi dans ce que j'allais composer.

Le film se déroule sur une décennie. Le monde change. Il y a la rencontre du couturier avec les années 70. C'est une plongée aux enfers. P.Bergé, son mentor et amant, lutte pour garder l'image de Saint Laurent intacte. La maison qu'ils ont fondée ensemble aussi.

G.Ulliel: Tous ces moments de débauche où il était hors de l'atelier étaient finalement les vrais moments de vie.

C'est l'époque où Saint Laurent rencontre ses égéries, comme Loulou de la Falaise. Comme P.Bergé, elles seront à ses côtés jusqu'à sa mort en 2008.