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Cinéma : "Quai d'Orsay" par Bertrand Tavernier

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Article rédigé par franceinfo
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Thierry Lhermitte : Oui, c'était la première fois qu'on me demandait quelque chose que je ne savais pas faire. Comme un musicien qui s'arrange avec la musique qu'on lui donne. Depuis, je me suis régale à être interprète au service du metteur en scène. fait quoi si vous n'étiez pas comédien ? On va revenir ensemble sur ce rôle que vous incarnez dans "Quai d'Orsay" Les coups tordus, les ambitieux, les cireurs de pompes, les francs-tireurs tout le bal du pouvoir sous forme de comédie.

J'ai rendez-vous avec le ministre.

Un jeune universitaire est embauche parle ministre des Affaires étrangères. Il doit écrire ses discours.

Je vous confie ce qu'il y a de plus important, le langage.

Alexandre Taillard de Worms a tout de Dominique de Villepin, jusqu'au discours à l'ONU contre la guerre d'Irak.

La France d'un vieux continent comme le mien.

Le film est adapté d'une BD écrite par un ex-conseiller de De Villepin. Bertand Tavernier a été séduit.

Je ne connaissais rien du travail quotidien de la diplomatie. Mais ce livre parle de tout ce qu'on ne voit pas quand on représente la politique dans les journaux ou à la télé.

J'ai besoin d'une équipe, d'un commando.

Comme chef de commando, le directeur de cabinet, incontournable Une plongée réaliste dans les coulisses du pouvoir.

On avait déjà coupe. Pourquoi c'est revenu dans la nouvelle version.

Avec ses luttes d'influence. Des discours où tout est pesé.

Comment faut-il le dire ? En morse ? En araméen ? Faut tout reprendre de A à Z. C'est nul. Pour vos archives.

C'est un monde d'humiliations récurrentes. Il faut supporter des engueulades presque quotidiennes. L'intéressant, c'est la part d'improvisation dans ces cabinets. Parfois, 6 personnes doivent gérer une crise internationale, avec les moyens du bord.

La ressemblance avec D. de Villepin est troublante. LD : Vous interprétez ministre des affaires étrangères. Et globalement, cet homme est Dominique de Villepin. Difficile de pas faire d'imitation.

Thierry Lhermitte : Aucune imitation, c'était le deal avec Tavernier. C'éait faire ce qui était écrit dans la bandé dessinée. Moi, mon rôle était fantastique.

Laurent Delahousse : Il a quoi ce ministre.

Thierry Lhermitte : Il est extravagant, porte par l'histoire.

Laurent Delahousse : C'est extravagant ? LD : Comment occupe-t-il l'espace ? C'est un extravagant.

Thierry Lhermitte : Si sais pas si Tavernier a mis ça, mais ce personnage que j'interprète n'a pas de duplicité. C'est un gars qui prend de la place, c'est une bonne idée de la BD.

L.D. : C'est une comédie mais pas un film comique.

Thierry Lhermitte : C'était un régal à jouer. C'est un exploit, un mec engager pour faire le dicours du ministre à l'ONU. On est passionné, parfois dans la salle on rigole beaucoup.

L.D. : Raphaël Personnaz est un personnage important aussi. On découvre les coulisses du pouvoir.

Thierry Lhermitte : L'impression de Un bordel général pour écrire le tout cela produit un discours sublime. C'était émouvant de jouer ça.

Laurent Delahousse: S'il faut vous convaincre pour un prochain film.

Thierry Lhermitte : Un truc que j'ai pas fait, sinon, ça ne m'amuse pas. Retravailler avec gens que j'adore et un rîole bien écrit. On vous retrouve également au théâtre dans "lnconnu à cette adresse" avec Patrick Timsit.

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