Cinéma : "9 mois ferme" par Albert Dupontel

La sortie mercredi dans les salles de "9 mois ferme", une vraie comédie rythmée, originale, réjouissante, écrite et réalisée par Albert Dupontel. A ses côtes, une comédienne passant d'un rôle a l'autre sans se perdre. Sandrine Kiberlain marque une fois de plus les esprits.

Je m'appelle Ariane Felder, j'ai 40 ans. Je suis juge d'instruction, célibataire et sans enfant.

C'est une blague.

Non, je suis une femme intelligente.

Non, ce n'est pas possible.

Cette chose qui lui tombe sur la tête et la terre s'écroule.

C'était le pire qui pouvait lui arriver.

Elle apprend alors qu'elle n'a pas d'homme dans sa vie qu'elle est enceinte de six mois.

Ca, c'est juste le début de l'histoire, la suite n'est pas mal non plus.

Partie du palais de justice le soir du 31 décembre.

Là.

C'est elle ? Ah oui, elle en tient une bonne. Elle avait l'air timide mais pas du tout. Je passe sur une autre caméra.

Non, ça suffit.

Résumons : une juge coincée découvre qu'elle est tombée enceinte un soir de débauche et que le père n'est autre qu'un fugitif recherché pour un crime abominable. Et voilà pour Dupontel, le point de départ d'une rencontre d'autant plus belle qu'elle était improbable.

Mais non, je ne mange pas les yeux des gens, n'ayez pas peur.

L'intention qui fait que j'ai écrit ce film est de faire en sorte que ces deux personnages se rencontrent et restent un peu ensemble.

Ça fait combien de mois.

Cinq. Normalement c'est combien.

Neuf.

Je suis pas une fille, je connais pas tous les trucs, désolé.

Dans ce film, il arrive à mêler sa folie et quelque chose de plus réaliste et accessible.

Le tribunal vous condamne à l'expulsion. Execution immédiate.

Avec lui, il faut s'abandonner : se jeter d'une table, faire des cascades.

Albert Dupontel vient d'accoucher d'une véritable pépite qui pourrait être le gros succès populaire français qu'on attend depuis la rentrée.