Cigarette électroniques : s'y retrouver dans les modèles

Une page complète consacrée à la cigarette électronique. Dans un instant, on verra avec Julien Duperray, que le secteur est en pleine expansion. Savez-vous ce que contiennent les produits que vous vapotez ? Il y a tellement de marques qu'il est difficile de s'y retrouver. Pourtant, l'information n'est pas anodine puisqu'elle concerne votre santé.

Avec ou sans nicotine ? Saveur vanille, menthe ou cacahuète ? Le vapoteur a l'embarras du choix. Cette vapeur est-elle toxique.

Je me suis renseigné parce que je suis un peu frileux. Je sais à peu près ce qu'il y a dedans mais pas tout.

Dans la cigarette électronique, ce qui compte c'est le liquide qu'elle contient. Un flacon soumis à des règles de sécurité. Sur l'étiquette, une tête de mort quand il contient de la nicotine.

On a la part de nocivité qui est indiquée.

Un dosage qui varie de 4 à 20 mg/ml en fonction des besoins des fumeurs.

Sur un flacon en O nicotine, on ne retrouve aucun pictogramme. Donc c'est vraiment lié à cette présence de nicotine.

A part l'étiquetage, il n'existe pas encore de réglementation ni de formation pour les vendeurs. Nous sommes allés chez un fabricant de liquide pour cigarette électronique.

On est dans une partie du stockage des matières premières, arômes et glycérine.

Amande douce, framboise, banane flambée. Dans ce bidon, de la glycérine végétale a priori sans danger.

C'est de l'additif alimentaire pur, je pourrais l'ouvrir et en boire.

Sous nos yeux, le chimiste va fabriquer du liquide Un mélange de glycérine, d'arôme de tabac et de propylène de glycol, un additif alimentaire chimique qui permet de produire la vapeur. Dans ce mélange, un seul produit toxique, la nicotine. Elle est conservée à part dans une armoire sécurisée.

C'est dangereux, la nicotine liquide à l'état pur est létale. On est dans une matière très dangereuse.

Devant le succès de la cigarette électronique et pour éviter tout risque de contrefaçon, la répression des fraudes a intensifié ses contrôles. L'an dernier, 7 % des flacons n'étaient pas conformes.