PlayStation VR : cinq infos concrètes sur le casque de réalité virtuelle de Sony
Sony lance, jeudi, ce nouvel accessoire qui, associé à la PS4, permet à ses utilisateurs de se plonger au cœur des jeux vidéo.
Un lancement en fanfare. Sony a débuté, jeudi 13 octobre, la commercialisation de son casque de réalité virtuelle, nouvel accessoire pour sa console vedette, la PlayStation 4. Pour le fabricant japonais, qui a fait des jeux vidéo un des piliers de son économie, le succès est déjà au rendez-vous : tous les exemplaires disponibles au lancement ont été prévendus.
Ce casque, moins cher que ses concurrents directs, pourrait populariser l'immersion dans des univers totalement numériques. Franceinfo vous résume cinq choses à savoir sur ce produit révolutionnaire.
1Il est (relativement) bon marché
Le casque de Sony est proposé en France au prix de 399 euros – "500 euros en comptant l’indispensable caméra et les contrôleurs supplémentaires", précise Le Monde.
Gros avantage, le PlayStation VR est plus abordable que ses concurrents. Plus tôt cette année, Oculus, la filiale de Facebook spécialisée dans la réalité virtuelle, a mis sur le marché son casque Oculus Rift à 599 dollars (699 euros en France), et il faut y ajouter le prix d'un ordinateur suffisamment puissant pour pouvoir s'en servir. Le fabricant taïwanais HTC a placé la barre encore plus haut : il en coûte 949 euros en France pour acquérir son casque Vive, qui serait toutefois d'une "qualité irréprochable".
Du côté des appareils plus bas de gamme, Google espère toucher un public plus large avec son Daydream View, un casque très bon marché fabriqué en grande partie en textile et conçu pour s'adapter sur un smartphone. Vendu 79 dollars (70 euros) aux Etats-Unis, il concurrence frontalement le modèle du sud-coréen Samsung.
2Il est compliqué à installer
"Installer le PS VR, explique encore Le Monde, c’est se lancer dans un 'moment Ikea'. Heureusement, les pièces, au nombre d’une demi-douzaine, sont numérotées tant il est facile de s'y perdre." Le mode d'emploi est clair, paraît-il, mais le montage ne semble pas intuitif.
"Le câble HDMI reliant la console à la télé, poursuit le quotidien, doit désormais être dérivé à travers un boîtier, qui possède lui-même son alimentation indépendante, et se connecte au casque grâce à un long double fil. Une petite caméra instable doit quant à elle se brancher à l’arrière de la console, et se poser tant bien que mal devant le joueur. Vous êtes perdu ? C’est normal." Restent enfin les fils, qui s'emmêlent dans tous les sens. En résumé : bon courage !
3Il va populariser la réalité virtuelle
Les fabricants de tous bords espèrent que ce lancement donnera enfin le signal d'une réalité virtuelle grand public, perçue comme l'évolution majeure du divertissement numérique.
"La réalité virtuelle, c’est quoi ? C’est d’abord un casque, même si la VR ne se limite pas à ce dispositif, loin de là. Un casque que l’on met devant les yeux et un autre sur les oreilles pour avoir une immersion totale, décrit Jean Zeid, le spécialiste des jeux vidéo sur franceinfo. Que voit-on dans ce casque ? Et bien, une autre réalité, existante ou imaginaire. Les pyramides de Khéops dans son salon, sa future maison dans l’agence immobilière du quartier ou le territoire des loups de Game of Thrones, tout est envisageable. Et le spectateur n’est pas comme devant un film, c’est-à-dire passif. Lorsqu’il tourne la tête à droite ou à gauche, les images suivent le mouvement de sa tête. L’impression est réellement bluffante. Imaginez un saut à ski en réalité virtuelle !"
Autant dire que les applications sont très larges. Le casque PlayStation VR ne devrait pas donner accès uniquement à des jeux, "mais aussi aux scènes de concerts, événements divers et documentaires", selon Atsushi Morita, patron de Sony Computer Entertainment Asie et Japon.
4Il peut provoquer nausées et vomissements
L'enthousiasme (et la durée de jeu) trouve cependant sa limite dans la sensation de malaise que peut provoquer une déconnexion totale de la réalité. "Au-delà d’une heure, le cerveau et la nuque fatiguent rapidement", estime Le Monde.
Et Jean Zeid décrit sans fard "le mal de la réalité virtuelle qui vous guette" : "Il équivaut au mal de mer ou celui des transports. En 1995 déjà, un rapport réalisé par l’armée énumérait la longue liste des symptômes : sensation d’inconfort, apathie, somnolence, migraine, désorientation, fatigue, pâleur, transpiration, salivation excessive, et donc nausées ou vomissements."
5Il permettra de jouer à plus de 50 jeux
L'appareil a le gros avantage de fonctionner en duo avec la PS4, dont plus de 40 millions d'unités ont été vendues à ce jour. Le géant japonais a promis que plus de 50 jeux seraient disponibles pour le casque Playstation VR dans les mois suivants son lancement.
Parmi ceux-ci : l'indémodable Resident Evil, où les joueurs abattent des hordes de zombies, Batman, ou des jeux basés sur la saga Star Wars. Le Monde recommande "PlaysStation VR World, avec ses expériences simples et bien calibrées", tandis que Jean Zeid fait l'éloge de Rez Infinite, un jeu musical, ou de Job Simulator, "un jeu pour s’ennuyer au bureau comme dans la vraie vie".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.