Chine : le marché de l'auto, un avenir pour la France
Le premier Ministre poursuit sa visite en Chine, où il fait office de super VRP de l'économie française. Au programme de ces dernières heures, l'implantation de PSA sur place. Le constructeur automobile français, est conscient que son avenir se joue plus que jamais là-bas. Il y a ces usines, un marché gigantesque, et des investisseurs potentiels.
Ce n'est pas tous les jours qu'un Premier ministre français visite une usine Peugeot-Citroën en Chine. Services de sécurité français, chinois, services de l'usine, tout le monde paraît débordé. Jean-Marc Ayrault ne verra presque rien de ces chaînes de montage qui fabriquent les modèles haut de gamme de PSA en Chine. Et permettent au groupe de faire des progrès sur le 1er marché mondial.
Au 1er semestre 2013, notre croissance en Chine a atteint 33%, deux fois plus que le marché, notre part de marché a progressé, elle est de près de 4%.
L'histoire de Peugeot en Chine n'a pas toujours été une success story. Citroën, suivi de Peugeot, a été un des 1ers constructeurs européens à s'implanter en Chine à la fin des années 80. Problème: la maison mère se souciait peu de ce marché encore balbutiant et a laissé sa place à d'autres. Ce n'est qu'à la fin des années 2000 que la direction de PSA réagit. On multiplie les usines et on crée un bureau d'études à Shanghai pour que les voitures soient enfin au goût chinois.
75% du marché est constitué de berlines classiques avec un coffre. L'arrière des voitures est à privilégier, car c'est là que va s'installer la personne qui a acheté la voiture.
La Chine est devenue le 2e marché de PSA après la France et a rapporté l'an dernier 100 millions d'euros à PSA.
Non seulement la Chine est une source de profits pour PSA, mais elle pourrait être également son sauveur. En apportant du cash à cette société qui en a bien besoin contre une prise de participation, et c'est bien ça le problème.
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