Chine : la réussite d'un industriel français
L'ordre républicain est d'abord le respect.
Il a fallu attendre 1h15 ce matin et le déploiement de policiers pour que l'esplanade retrouve son calme.
Pas de miracle dans l'affaire du petit Grégory. Les nouvelles analyses ADN sur les vêtements de l'enfant assassine, il y a presque 30 ans, n'ont pas débouché. Annonce faite aujourd'hui par le procureur général de Dijon. Les parents de Gregory font part, ce soir, de leur "immense déception".
Témoignage sur la violence ordinaire. Samuel Ngaba, un chauffeur routier, a été agressé par 5 hommes vexés d'avoir été dépassés. Il a vu sa dernière heure arriver et nous raconte son calvaire.
Samuel Ngaba peut à peine se déplacer avec des béquilles cinq jours après son agression. Aujourd'hui encore il dit en faire des cauchemars et sans cesse la même question : comment une incivilité sur la route a-t-elle pu à ce point déraper.
Vendredi, en plein après-midi, Samuel Ngaba livre ses clients. Mais sur cette route des Yvelines, la tournée va mal tourner. Lorsque devant son camion, une voiture ralentit.
Il freine devant moi et je vois cinq individus à l'intérieur. J'ai fait des appels de phares, ils n'avançaient plus. J'ai freine le camion, je me suis enfui, ils me poursuivaient. Je me suis dit que c'était un guet-apens.
Les deux véhicules se doublent à plusieurs reprises. Puis le chauffeur routier accélère Mais les occupants de la voiture l'ont poursuivi. Coups de pied, coups de poing.
Quand j'ai ouvert la portière, ils se sont jetés sur moi. Ils ont commence a me tabasser, j'ai cru qu'ils allaient me tuer, je les ai supplies pour me laisser la vie sauve. C'était des jeunes, moi, j'ai 60 ans.
Des employés de l'entrepôt entendent le livreur crier. Mais ils n'ont pas le temps de s'interposer. Les agresseurs s'enfuient en roulant sur Samuel Ngaba.
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