Cas de Vincent Lambert : le maintien en vie décidé par le tribunal
La décision était attendue après la promesse de François Hollande d'une nouvelle loi sur la fin de vie. Le maintien en vie de Vincent Lambert a été décidé. Son épouse et les médecins souhaitaient le laisser mourir. Ses parents y étaient opposés.
Les parents de Vincent Lambert attendaient cette décision. Aujourd'hui, ils sont soulagés. Le tribunal administratif a tranché: leur fils de 38 ans, tétraplégique, et en état de conscience minimale, restera en vie.
On est soulagés, sous l'émotion. On est heureux que la justice ait fait son travail. On l'a accepté comme une personne handicapée.
Samedi dernier, le docteur Eric Kariger avait décidé d'arrêter d'alimenter son patient. La décision a été prise en accord avec la femme de V. Lambert et d'une partie de la famille. Avant son accident, Vicent Lambert aurait demandé, sans l'écrire, à ne jamais subir un acharnement thérapeutique. L'équipe médicale pense avoir décelé chez lui un refus de s'alimenter. Une décision qui ne passe pas pour le médecin.
Elle interfere dans une décision médicale qui pourrait être lourd de conséquence pour notre métier. Ce jugement remet en cause la loi Leonetti.
La loi Leonneti de 2005 autorise l'euthanasie passive pour éviter un acharnement Le tribunal estime qu'elle ne s'applique pas dans ce cas. Pour la ministre de la Santé, la loi n'est pas assez claire.
Il est nécessaire de revoir le cadre législatif.
Le médecin et l'épouse de Vincent Lambert ont 15 jours pour faire appel auprès du Conseil d'Etat.
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