Bretagne : forte mortalité des oiseaux après les tempêtes
Des mouettes, sternes ou goëlands ont été récupérés, ces dernières semaines, par la Ligue de protection des oiseaux. Ils ont été secoués par les tempêtes. Des armateurs indélicats ont aussi dégazé de manière sauvage. Ce matin, 9 guillemots du Troïl ont été lâchés à l'Ile-Grande. Des rescapés puisqu'en tout, 30.000 oiseaux sont morts depuis Noël.
Ce sont de véritables survivants. Ils retrouvent la liberté. Ces oiseaux marins avaient été récupérés il y a un mois en pleine tempête, épuisés et englués dans le pétrole. Pour quelques-uns toujours en vie, des milliers d'autres n'ont pas survécu à la mer déchaînée ni à la pollution de navires peu scrupuleux.
Dès le mois de décembre, on avait déjà des oiseaux mazoutés avant les grosses tempêtes de janvier et février. C'est classique, il y a toujours des oiseaux mazoutés en hiver. Cette année il y en a vraiment beaucoup plus.
De la pointe du Finistere à la frontière espagnole, la tempête à l'origine d'une hécatombe. 30.000 cadavres d'oiseaux échoués. Près de 5.000 d'entre eux sont morts à cause de nappes de fioul. Des boulettes retrouvées un peu partout sur le littoral Atlantique. Un produit analysé dans ce laboratoire spécialisé dans les polluants en mer.
On sait que c'est un fioul lourd. Est-ce qu'il vient d'un bateau qui a eu un crack ou d'une épave ? Pour l'instant, on n'est incapable de le dire.
Si le ou les pollueurs restent inconnus pour l'instant, a décidé de porter plainte. La seule façon selon elle de faire reculer les pollutions marines d'origine volontaire. Seul élément positif, les importantes découvertes d'oiseaux mazoutés sur les côtes.
Après les intempéries, le soleil est revenu, ont cessé.
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