Brésil : Ribeirao Prato, capitale du football français
La Coupe du monde de footbaIl débute dans un mois, jour pour jour. Didier Deschamps dévoilera demain la liste des 30 joueurs français présélectionnés pour la compétition. Des Bleus qui vont résider à Ribeirao Preto, à 300 km au nord de Sao Paulo. Dans leur hôtel, tout a été fait pour qu'ils se sentent chez eux, même si on est très loin du luxe de Knysna.
Dans quelques semaines, Ribeirao Prato, la capitale brésilienne de la canne à sucre, deviendra celle du foot français. A 9.000 km de Paris, les Bleus se sentiront "comme à la maison". Depuis quelques mois, dans les commerces du centre-ville, c'est cours de français obligatoires pour recevoir les centaines de touristes, journalistes, et les Bleus en personne.
S'ils viennent trop souvent, je leur dirai : suffit! Juste une bière.
On a eu plus de 700 élèves qui ont appris le français pour recevoir les touristes français.
Loin du luxe sud-africain de 2010, c'est dans cet hôtel que les Bleus séjourneront. Les premiers fans sont déjà là.
Je vais venir tous les jours pour voir les joueurs. Si la sécurité nous laisse les approcher.
Dedans, 50.000 m2 sous les palmiers, avec piscine, spa, jeux vidéo et deux restaurants. Pour satisfaire leurs papilles, rien de mieux que le chef français de la ville. Sidney Degaine accompagnera le cuisinier attitré des Bleus pendant tout leur séjour.
On n'est pas en France, on a dû s'adapter, leur proposer une gamme de produits du Brésil qu'on trouve très bonne. Ils ont monté leurs menus sur ces produits. Je vais tout faire pour les aider à gagner la Coupe du monde.
Il reste les derniers aménagements au stade d'entraînement des Bleus.
Attention, ce n'est pas sec.
La saison de foot à peine finie, le club local a mis les bouchées doubles pour finir la rénovation exigée par la fédération française. Installer la climatisation et des douches supplémentaires.
Ce n'est pas du luxe, on parle de la France, une équipe championne du monde.
L'inauguration est prévue dans quelques jours. Il faut soigner la pelouse, changer les buts, et sécuriser les lieux contre d'éventuels espions.
On nous a demandé de construire un muret pour qu'on ne puisse pas voir les entraînements depuis l'immeuble, là.
Dans moins d'un mois, ce sera ici le "Clairefontaine" brésilien. Les habitants sont prêts à accueillir les Bleus. Si la France ne se retrouve pas face au Brésil, les Tricolores peuvent compter sur 600.000 supporteurs de plus.
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