Braquage : la revente du butin ?
La ville de Cannes n'avait pas été avertie de cette exposition. Il n'y avait dontc pas de sruveillance particulière.
Les enquêteurs vont surveiller de près les filières de recel. C'est toujours la grande question après ce type de vol. Comment les malfrats revendent bijoux et pierres précieuses.
Si voler était un art, certains truands auraient bien meilleure réputation. Notamment ces 4 hommes qui, avant le braquage du Carlton de Cannes, détenaient un record : 85 millions d'euros de bijoux voles en un quart d'heure, en 2008, à Paris, sur la très chic avenue Montaigne. Sans coups de feu, avec une arme redoutable : une perruque. Des membres du gang étaient déguisé en femmes. Un vol audacieux, peut-être trop. Car ils n'ontjamais réussi à écouler leur butin, précipitant leur chute un an et demi plus tard.
Les voleurs avaient très mal prévu la suite des événements. Ils réalisaient le casse du siècle, avec des bijoux répertoriés comme les tableaux de maître, quasi impossibles à écouler sur le marché.
Pour éviter cet écueil, les braqueurs agissent sur commande. Certains d'avoir un receleur : un acheteur.
On paie alors les braqueurs 10 % de la valeur des bijoux, puis les bijoux sont refondus, retravaillés, retaillés, pour être remis sur le marche où ils sont moins dangereux.
Les bijoux volés sont quelques mois plus tard revendus sur le marche officiel, comme si de rien n'était. Souvent à Tel Aviv, Moscou ou Anvers (Belgique) Des villes où des quartiers entiers sont dédiés à l'industrie du diamant.
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