Bangui : organisation dans la ville
Voyons en images maintenant comment la ville s'organise. Après les exactions de ces derniers jours, nombreux étaient ceux qui n'osaient plus sortir de chez eux.
Bangui, ville fantôme. Ses habitants sont hantés par les violences des derniers jours. Personne sur l'artère principale, habituellement très animée. Sur les bas-côtés, l'armée française prend position. A l'écart, ce quartier, un des rares endroits de la capitale où les familles osent sortir pour acheter de la nourriture. Tous regrettent que l'armée française ne patrouille que sur les grands axes.
C'est dommage que les Français ne rentrent pas dans les ruelles, les exactions et les braquages se passent dans les ruelles.
Rien n'est sûr parce qu'il y a encore des morts partout.
La morgue de Bangui. Ces employés de la Croix-Rouge déposent sans cesse de nouveaux cadavres. Il y aurait plusieurs centaines de morts depuis 3 jours. Cette femme cherche un proche. D'autres viennent reconnaître leurs morts. Elle, elle a retrouvé son neveu et repart avec son cercueil. L'hôpital communautaire: les blessés gisent dans les couloirs Il n'y a pas assez de médecins pour opérer. Marie-Elisabeth travaille pour Médecins sans Frontières.
Ça continue jusqu'au bâtiment que vous voyez en face. On a dû installer une tente.
Les patients ont été installés ici hier. Il fait très chaud.
On a tiré, mon fils a reçu 2 balles.
Malgré la présence de l'armée française, les exactions continuent dans certains quartiers de Bangui.
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