Assurance maladie : renforcer l'utilisation des médicaments génériques

A 4 jours du vote sur le budget, le gouvernement détaille son plan d'économies pour l'Assurance maladie. La baisse du prix des médicaments devrait rapporter 3,5 milliards d'euros. L'effort devrait surtout concerner l'utilisation des génériques, notamment dans les hôpitaux publics.

Première visite de l'infirmière et distribution des médicaments. Dans son chariot, des produits de marque et des génériques.

Cet antibiotique est un générique. Pour nous, c'est la même chose.

La même chose aussi pour les patients.

Si on me les donne, je les prends.

Les génériques ont trouvé leur place à l'hôpital. Dans cette armoire a pharmacie, les médicaments les plus utilisés.

Le générique et le produit princeps. Ça dépend des appels d'offres. Ce qui compte, c'est d'avoir le médicament.

Le critère pour choisir une molécule ? Son prix. Les génériques sont moins chers et leur généralisation a entraîné une baisse du coût des médicaments de marque. Certains laboratoires cassent leurs tarifs pour garder le marché. Cet anticholestérol de marque est vendu un millième d'euro. Certains médicaments restent chers. A l'étage des maladies infectieuses, moins de génériques dans l'armoire.

Il n'y a pas de génériques. Ce sont des médicaments relativement nouveaux, qui ont moins de dix ans de brevet, et ne sont donc pas généricables.

Pour ce traitement du sida, plus de 13 euros par comprimé. Les plus chers sont les médicaments dits innovants, soit presque 500 euros par injection, pour cette biothérapie.

Ces médicaments chers et innovants représentent plus de 60% du budget des médicaments. On fera des économies sur les copies de ces médicaments rares.

Ces génériques de demain, permettraient d'économiser de 500 millions à 1 milliard d'euros par an.