Armée : la loi de programmation militaire
Un président au travail, c'est l'image que l'Elysée veut donner, et ça commence dès ce week-end, avec un déplacement cet après-midi dans le Perigord pour F. Hollande.
Avant de partir, les ministres ont examiné un important projet de loi sur l'avenir de l'armée française. Ils ont déterminé le budget militaire jusqu'en 2019. Cela représente près de 180 milliards d'euros sur les 6 prochaines années. L'armée va pourtant devoir réaliser des économies et supprimer plus de 23.000 postes.
Le Mali, la Libye, l'Afghanistan, trois théâtres d'opérations, plus de 10 années de conflits pour les troupes françaises. Après les guerres, un autre chapitre s'ouvre, celui des économies : quel visage présentera l'armée de demain ? Elle comptera d'abord moins d'hommes. 23.500 postes seront supprimés d'ici à 2019, dont 8.000 soldats. Cela représente près de 4,5 milliards d'économies sur le budget de la Défense, qui s'élèvera a 179 milliards sur 6 ans, soit 11 % des dépenses de l'Etat. Des soldats en moins, mais des armes en plus, avec des équipements plus performants. L'armée devrait renouveler progressivement son parc de blindés, investir dans de nouveaux satellites de surveillance, et surtout, acquérir 26 drones. Pour quelles priorités ? Le ministre de la Défense est très clair.
On a vu, en particulier au Mali, que c'était tout à fait essentiel. Nous allons renforcer notre capacité dans le domaine du renseignement. Nous allons faire aussi un effort significatif sur la cybersécurité, parce que c'est le risque de demain.
La guerre informatique, le renseignement, mais aussi les unités d'élite capables d'intervenir n'importe où. Les forces spéciales compteront 1000 hommes de plus à l'avenir.
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