Les dessous de la transhumance
Chaque année à l'approche de l'été, lorsque l'herbe devient moins abondante dans les plaines les bêtes sont emmenées dans les hauteurs.
Le spectacle est majestueux. Chaque année, le concert de cloches, lié à une transhumance annonce l'arrivée de l'été. France 2 s'est rendue à la grande transhumance des Cévennes. Un périple qui nécessite parfois plusieurs jours de marche pour les bergers.
Pierric Garmath, berger et son père Jean-Louis, préparent l'événement depuis plusieurs semaines avec le marquage des bêtes. Pour eux, cette transhumance est une obligation. En allant chercher cette herbe fraiche pour leurs bêtes, ils économisent 2 500 euros de foin. L'équivalent d'un mois de salaire pour le père et son fils.
Les vocations se font rares
Le départ se fait à 5 h 30 le matin, tout est minuté puisque plusieurs troupeaux se rejoignent. Sur les chemins de la transhumance, les bergers ne sont plus qu'une petite centaine. Le métier fait peut-être rêvé, mais les vocations se font rares.
Pendant trois mois, les montagnes des Cévennes accueilleront 23 000 brebis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.