Les chiens à la face plate vivent moins longtemps que les autres, selon une étude

Autre enseignement de cette étude britannique menée sur 150 races et croisements : les femelles ont tendance à vivre un peu plus longtemps que les mâles.
Article rédigé par Boris Hallier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un bouledogue. (MAXPPP)

Mieux vaut être petit au long museau que grand à face plate : une étude scientifique britannique, publiée jeudi 1er février, révèle que les petits chiens au long museau, comme le lévrier whippet et le teckel nain, vivent plus longtemps que les grandes races à face plate du type bouledogue anglais. Ces dernières années, ces races au museau écrasé sont plébiscitées par les amateurs : le bouledogue français est, par exemple, la race la plus appréciée des Américains, selon un récent classement.

Pourtant, leurs espérances de vie sont modestes par rapport aux autres : seulement 9,8 années contre 12,5 en moyenne pour les autres chiens. En cause, notamment, leur nez court, pourtant si mignons : les brachycéphales - c'est leur nom scientifique - ont tendance à souffrir d'importants problèmes respiratoires (par obstruction des voies).

Les abandons se multiplient

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données recueillies sur plus d'un demi-million de chiens de 150 races et croisements à travers le Royaume-Uni, afin de guider les futurs propriétaires dans leurs acquisitions. C'est la première étude à examiner les variations de l'espérance de vie en fonction d'un aussi large éventail de facteurs, notamment la race, la taille, la forme du visage et le sexe, fait valoir Kirsten McMillan, l'auteure principale de l'étude parue dans la revue Scientific Reports. 

Les chiens à l'espérance de vie la plus longue sont les Lancashire Heeler (15,4 ans) suivis par les épagneuls tibétains (15,2 ans) et les teckels miniatures (14 ans), selon l'étude. Les femelles ont tendance à vivre un peu plus longtemps que les mâles, avec une espérance de vie de 12,7 ans contre 12,4 ans. Les résultats de l'étude mettent en évidence, selon des associations britanniques, une véritable "crise de santé et de bien-être" pour ces chiens qui peuvent souffrir de problèmes de santé récurrents et dénoncent également des abandons qui se multiplient.

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