Bien-être animal : jusqu’à trois ans de prison en cas de maltraitance
Le bien-être animal est devenu une préoccupation politique. Une loi, débattue par les députés depuis le 26 janvier, prévoit, notamment, un durcissement des sanctions en cas de maltraitance.
Les députés planchent sur un texte consacré au bien-être animal depuis le 26 janvier. Sofia Dollé, journaliste franceinfo explique, sur le plateau du 23h mardi 9 février, que l’une des mesures prévoit la limitation de la vente d’animaux en ligne. Celle-ci sera réservée aux refuges et aux éleveurs. “Son but est d’éviter les achats coup de tête, car chaque année 100 000 animaux sont abandonnés”, explique la journaliste.
Des objets
La loi reprend aussi l'engagement du gouvernement concernant l’interdiction progressive de la détention d’animaux sauvages, par exemple, dans les cirques itinérants, ou encore (l'interdiction) des delphinariums. Quant aux sanctions en cas de maltraitance animale, elles sont durcies. Elles peuvent aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende en cas de sévices graves. Cette loi est une étape supplémentaire dans la quête du respect du bien-être animal débutée en 1804. Les animaux étaient alors considérés comme des objets.
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