Bien-être animal : "Ça n’a pas de sens de penser qu’on est à l’écart du monde", selon le journaliste et militant écologiste Hugo Clément
Qu’est-ce tout d’abord que le Vaquita ? Un petit cétacé, de la famille des marsouins, "qui vit dans un seul endroit sur la planète, la mer de Cortès au Mexique". Il est le cétacé le plus menacé du monde, "puisqu’il en reste entre six et dix", indique le journaliste et militant écologiste pour le bien-être animal Hugo Clément, sur le plateau du 12/13 info, mercredi 4 octobre.
"L’idée du théorème du Vaquita, c’est d’expliquer qu’on habite dans une maison, nous les humains, et que chaque brique de cette maison est une espèce. Si on enlève quelques briques il ne se passe rien, le jour où on enlève trop de briques, où il y a trop d’espèces qui disparaissent, où les populations animales s’effondrent trop, toute la maison s’effondre et on disparait tous ensemble", illustre le journaliste.
Des lignes de front "concrètes sur la question de la biodiversité"
"Ça n’a pas de sens de penser qu’on est à l’écart du monde, qu’on serait une espèce qui vivrait dans une bulle à côté de tous les autres animaux", poursuit Hugo Clément, qui rappelle que l’homme est lui aussi "soumis aux lois de l’évolution". Aussi le journaliste assume le titre du premier chapitre de sa bande dessinée, "une nouvelle guerre mondiale".
"Ce n’est pas un mot exagéré. Il y a des lignes de front concrètes sur la question de la biodiversité. Il y a des gens en Afrique, en Ouganda, au Rwanda, qui risquent leurs vies, qui combattent des braconniers pour protéger les gorilles", raconte Hugo Clément.
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