Airbus A350 : un vivier d'emplois

Yeah, fantastique, atterissage en douceur.

J'ai découvert dans cet avion ce que j'avais appris sur le simulateur.

Les vols d'essai vont durer 15 mois.

Derrière la passion et l'émotion, il y a des enjeux économiques extrêmement importants. Et cette bataille que se livrent encore les deux géants : l'européen Airbus et l'américain Boeing. Bonsoir Julien Duperray. D'abord Airbus, ce sont des salariés. Combien d'emplois génère ce secteur.

Julien Duperray : Enormément d'emplois. Rien qu'à Toulouse, l'A350 apporte 1500 embauches. En Europe, ce sont 35.000 emplois garantis sur 20 a 30 ans.

Laurent Delahousse : Et sur ces vols long courrier, c'est une nouvelle fois la bataille entre Airbus et Boeing.

Julien Duperray : Effectivement et personne ne veut la perdre. Les deux constructeurs tablent sur 7.000 nouvelles commandes dans les 20 prochaines années. Pour l'instant, les Américains dominent les Européens. Boeing a 60 % du marché quand Airbus en a 40 %. L'objectif d'Airbus est de grignoter ces parts. L'enjeu économique est de taille car ces appareils représentent des millions d'euros ? Un Boeing 787, le dernier-né, coûte 155 millions d'euros. 187 millions d'euros pour l'A350 d'Airbus. Vous multipliez par les milliers de commandes prévues et on comprend pourquoi la guerre Airbus-Boeing est loin d'être terminée.