1e mai : le défilé du Front national

En Europe du Sud, les défilés n'ont pas non plus fait le plein, malgré la crise. Images ici de Madrid. A Athènes, une grève de 24h a paralysé trains, bateaux et hôpitaux. En France, comme chaque année, le FN a réuni ses partisans entre la statue de Jeanne-d'Arc et la place de l'Opéra à Paris. Marine Le Pen s'est posée en secours.

Ni droite ni gauche, Front national.

Ils étaient quelques milliers, moins nombreux que l'an dernier. Portés par des sondages favorables, Marine Le Pen savoure.

Nous avons déjà gagné la bataille des idées. Parce que nos idées dominent. Nous sommes le centre de gravité du débat public français.

Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du parti, est là. Il décrit le FN comme un rempart pour protéger le peuple.

La défense de la France, des Français et des travailleurs. C'est le message.

Les nouveaux dirigeants parlent stratégie, ils veulent gagner dans les urnes.

La dynamique de rassemblement de Marine Le Pen fonctionne. On voit dans les résultats et les sondages que nous sommes un parti transversal, a droite et a gauche.

Flanby, démission.

Les militants demandent la démission du Président, mais pas de violence dans le cortège. Le FN veut tourner la page du parti de contestation.

Marine Le Pen fait en sorte d'accéder au gouvernement. Elle a su balayer l'injuste réputation du Front national.

C'est un parti de gouvernement, elle a entrepris la dédiabolisation.

Le FN peut exercer le pouvoir.

Le FN se projette vers les prochaines échéances électorales.