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14 juillet : les préparatifs

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Article rédigé par franceinfo
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Réponse dans moins d'une heure à la Sorbonne.

Notre série à présent, consacrée, cette semaine, au 1.

Juillet Le défilé se prépare à l'avance. Cette année, près de 6.000 soldats vont descendre les Champs-Elysées. Tout commence aux Invalides, sous la supervision du gouverneur militaire de Paris, et en consultation avec l'Elysée, car le président de la République validera le scénario.

En plein coeur de Paris, sous les dorures de l'hôtel des Invalides, une armée de l'ombre est sur le pied de guerre. C'est ici que depuis des mois se prépare le défile du 1.

Juillet. Nous sommes chez le gouverneur.

Nous allons rentrer dans son bureau Ici, il y a 40 personnes qui y travaillent.

Autour de la table, les concepteurs du 1.

Juillet de cette année. A leur tête, le général Charpentier, gouverneur militaire de Paris depuis un an. C'est la première fois qu'il a pour mission d'organiser la cérémonie.

C'est un évènement majeur qui se prépare comme une opération militaire Les premières réunions commencent le 8 septembre. L'animation d'entrée de cérémonie ne pose pas de problème, c'est un timing précis.

Avec son équipe, le général a imaginé le défilé dans ses moindres détails. Le tout doit être validé par l'Elysée. Quelques semaines plus tard, la maquette finale est prête. Réunion générale aux Invalides. Objectif : brieffer toutes les unités qui doivent défiler. Les ordres sont clairs, plus question de revenir en arrière.

De l'Etoile à la Concorde, la foule parisienne a acclamé l'armée française.

Le défilé du 1.

Juillet, rendez-vous annuel des Français avec leur armée. Une fête nationale au protocole immuable depuis qu'il s'est définitivement installé sur les Champs-Elysées en 1980. Le défilé commence au moment même s'installe dans la tribune. La suite est millimètrée. Cette année au sol, il y aura plus de 6 000 personnes, 240 chevaux et 256 véhicules. Et dans les airs, une centaine d'appareils. En tête, la Patrouille de France.

Dans cette base francilienne, lieu principal des répétitions. Depuis quelques jours, il y règne un air de camping.

Amène dessus.

Appelés en renfort, ces militaires ne défilent pas. Ils ont pour mission de tout installer. Une vingtaine de minutes par tente.

C'est un concours entre les groupes Pour l'instant, la 2e compagnie est en tête. Le 2e régiment. On est juste derrière.

C'est important de permettre à ceux qui défilent, qui répètent, d'avoir un endroit où ils puissent se reposer. Cet endroit doit être confortable. Nous sommes un peu l'armée de l'ombre du 1.

Juillet. On n'a pas les paillettes mais on est essentiels.

La responsable de ces équipes de soutien c'est Chantal Kieffer.

On y arrive, pas de problème.

Pour elle, le 1.

Juillet est synonyme de mathématiques.

Sur toute la période où les troupes sont arrivées, On compte 12.000 repas/jour.

Cette civile est au service de l'armée depuis 15 ans. Cela lui a valu un surnom : "la maman de l'Armée de terre".

C'est plutôt affectueux, je l'ai appris que mon nom circule beaucoup. Je l'ai bien pris.

En attendant l'arrivée de troupes, un cortège spécial entre en gare de Bretigny-sur-Orge. Des centaines de véhicules acheminés de toute la France. Il faut faire attention, la peinture est toute neuve. Un déménagement technique que ces militaires ont l'habitude de réaliser en opération extérieure.

Bonjour, vous êtes de quelle unité.

3e RiMa.

Un passage obligatoire au ravitaillement, puis direction la base aérienne de Bretigny. C'est là que les blindés et tous les véhicules du défilé vont répéter toute la semaine.

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